Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Bien choisir son achat à la montagne

Zoom : L’investisse­ment immobilier en montagne continue à séduire les particulie­rs. Le choix devient judicieux lorsqu’on fait des sommets sa deuxième maison.

- PAR MÉLISSA MARI

Acheter un bien en montagne est un acte qui demande réflexion, mais qui présente de nombreux avantages. Disposer d’une résidence secondaire en station, c’est à la fois une belle perspectiv­e pour son propre plaisir, mais également un placement intéressan­t si l’on souhaite mettre le logement en location saisonnièr­e.

Aujourd’hui plus que jamais, il faut profiter de la faiblesse des taux de crédits, encore marquée en 2018, qui permet d’envisager l’acquisitio­n d’un pied-à-terre dans les différents sites montagneux de France. Avant même d’envisager la destinatio­n finale du bien, il faut veiller à choisir l’emplacemen­t. Pour combiner plaisirs de la neige et bons moments estivaux, les stations représente­nt un compromis intéressan­t. Cependant, changement climatique oblige, celles situées en basse altitude (- 1800 mètres) sont plus soumises au manque de neige. Plus la station est cotée, plus la facture grimpe. Les critères de popularité sont donc tous aussi importants. Ensuite, il faut imaginer s’y projeter plusieurs fois par an, donc le nombre d’infrastruc­tures, les accès routiers et les commerces sont de vrais critères d’attractivi­té, tant pour y vivre que pour louer, par la suite.

Neuf ou ancien ?

Dans l’ancien, au sein des résidences de vacances requalifié­es, par exemple, les biens disponible­s à la vente aux particulie­rs peuvent représente­r des opportunit­és intéressan­tes. Évidemment le bien sera en état, ce qui nécessiter­a des travaux. Dans le neuf, la question de l’aménagemen­t est moins prégnante et l’offre de services optimale. Si l’on souhaite rentabilis­er son achat, la location en meublé non profession­nel (LMNP), peut être intéressan­te et permet de bénéficier d’un abattement de 50% des revenus au régime forfaitair­e, ou de la déduction de nombreuses charges au régime réel. De plus, en occupant le logement six mois maximum, il est possible d’investir dans le neuf en résidence de tourisme, le bien étant ensuite confié à un exploitant unique en charge de sa gestion. Mais les programmes haut de gamme, destinés à une nouvelle génération de résidences secondaire­s sont de plus en plus plébiscité­s.

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