Une candidate de « The Voice » fait polémique pour des propos tenus après l’attentat de Nice
Elle a ébloui les téléspectateurs de TF1 samedi soir : la chanteuse Mennel Ibtissem a marqué les esprits avec sa reprise de l’inoubliable Hallelujah de Leonard Cohen. Le timbre de voix de cette étudiante bisontine, qui se destine à devenir professeur d’anglais, a piqué la curiosité des téléspectateurs, qui se sont lancés à sa recherche sur Internet. Résultat ? Une belle polémique. Au point que la candidate du télé-crochet de TF1 a désactivé son compte Twitter ainsi que sa page personnelle sur Facebook. Car ce que les internautes ont exhumé risque fort de desservir la jeune femme... Sur les réseaux sociaux, des centaines de captures d’écran circulent. Parmi les plus polémiques : un message publié sur Facebook au lendemain de l’attentat de Nice, dans lequel elle relaie les thèses complotistes. « C’est devenu une routine, un attentat par semaine. Et toujours pour rester fidèle, le « terroriste » prend avec lui ses papiers d’identité. C’est vrai que quand on prépare un sale coup, on oublie surtout pas de prendre ses papiers. » Et de ponctuer ce post du hashtag : #Prenez Nous Pour Des Cons. Un message qui a notamment fait bondir Philippe Vardon. Le conseiller régional et responsable du bassin niçois au FN annonce avoir écrit au PDG de TF1 et à la société qui produit l’émission « pour leur demander son exclusion du programme ». Il faut dire que ce message ne semble pas une maladresse isolée. Quelques jours après, en réaction à l’attentat de SaintEtienne-du-Rouvray, elle avait réagi : « Les vrais terroristes c’est notre gouvernement ». Parmi les autres éléments qui alimentent la polémique, son soutien affiché au polémiste Dieudonné et à l’islamologue Tariq Ramadan, dont elle avait fait la promotion à l’occasion de la sortie d’un livre, ou encore sa proximité avec l’ONG Barakacity, régulièrement accusée de soutenir les djihadistes en Syrie. Contacté, le diffuseur n’avait pas, hier soir, encore réagi à la polémique. Quant à la société de production, son standard téléphonique semblait saturé ou inaccessible.