JOURNÉE, FÜCHSE BERLIN - SAINT-RAPHAËL) Haut la main!
Ils ont frappé un grand coup. Les Raphaëlois ont parfaitement entamé leur phase de groupe, en s’imposant (26-21) en Allemagne, contre le finaliste de la précédente édition
FÜCHSE BERLIN - SAINT-RAPHAËL : -
À Potsdam, MBS Arena, Saint-Raphaël bat Füchse Berlin (Allemagne) 26-21 (17-13). Spectateurs : environ 2000. Arbitres : MM. Bolic et Hurich (Autriche). FÜCHSE BERLIN. Gardiens : Stochl (5 arrêts), Heinevetter (4 arrêts). Buteurs : Wiede (4 buts), Kopljrar (4), Lindberg (3 dont 2 pen), Fäth (3), Koch (2), Vukovic (2), Mandalanic (2), Zachrisson (1). Exclusions temporaires : Koch (23 et 36e), Gojun (39 et 42e). Entraîneur : Petkovic. SAINT-RAPHAËL. Gardiens : Popescu (17 arrêts), Demaille (1 arrêt). Buteurs : Caucheteux (7 dont 5 pen.), Dipanda (5), Simicu (4), Jurka (4), Lynggaard (2), Karalek (2), Sarmiento (1), Krantz (1). Exclusions temporaires : Lynggaard (12 et 38e), Karalek (22, 38 et 49e). Entraîneur : Da Silva.
Hier, tout a commencé par une simple balade à pied. Vous nous direz, rien de plus normal quand il s’agit d’aller jouer contre une équipe qui ne semble plus vous lâcher d’une semelle. Mais en réalité, c’est surtout parce que leur hôtel était situé à seulement deux pas de la MBS Arena de Potsdam que les Raphaëlois ont marché une petite dizaine de minutes, pour entrer de plain-pied
POULE B
dans l’enceinte allemande et par là même dans cette coupe EHF. Une compétition qu’ils entamaient face à ces satanés Renards qui, il faut bien le dire, leur avaient quand même sacrément cassé les orteils la saison dernière. D’abord à Berlin en février (défaite 3331), puis trois mois plus tard en demi-finale de coupe EHF (24-35) à Göppingen. Bref, hier, tout commençait par une simple balade à pied. Mais contre cette pointure de Bundesliga, la suite ne s’annonçait pas forcément comme une promenade de santé. Et pourtant, ce fut un sacré panard. Chaussant ses bottes de sept lieues, le SRVHB est d’entrée parti du bon pied. Dès la huitième minute, les Raphaëlois creusaient un écart de deux longueurs par Lynggaard (24, 8e). Puis, quand deux exclusions temporaires plaçaient les Varois dans une fâcheuse
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posture de quatre contre six en défense, Popescu fermait la boutique avec déjà six arrêts sur ces dix premières minutes (17 au total).
« On a parfaitement contrôlé le score »
Solides derrière, coulissant à merveille pour fermer les intervalles, les visiteurs brillaient en défense. Et comme devant ça rigolait, avec Simicu (quatre buts à la pause) et Caucheteux (cinq sur cinq aux jets de sept mètres à la mi-temps), le SRVHB prenait le large. Alors, les Allemands tentaient bien de faire diversion à la pause avec l’entrée d’une école de danse, mais c’est bien les Varois qui menaient la danse. Et à propos de danse, quand Jurka entrait dans celle des buteurs en signant deux buts consécutifs, le SRVHB prenait huitelongueurs d’avance (9-17, 37 ). À quinze minutes de la fin, les Renards accéléraient, mais comme l’expliquait Sarmiento à la fin de la rencontre, les Varois ont « parfaitement contrôlé le jeu et le score». Même quand Karalek prenait sa troisième expulsion et sa biscotte rouge (49e). Tant et si bien qu’à six minutes du dernier coup de sifflet, les Raphaëlois possédaient six longueurs d’avance (16-22, 54e). Et puisque la barre sauvait Popescu sur son 17e arrêt, il semblait que rien ne pouvait leur arriver. Alors Dipanda marquait son cinquième but (21-26, 30e) et le SRVHB touchait au sien pour s’offrir un retentissant succès. Hier, tout a commencé par une balade à pied, et tout s’est fini sur une victoire remportée haut la main.
De notre envoyé spécial à Potsdam Laurent SEGUIN