« L’Etat a demandé la mise en conformité »
Vice-président de TPM en charge des ports, Robert Cavanna donne des précisions sur l’opération qui va être réalisée.
Quelle réglementation vous impose de clôturer le site d’accueil des yachts ?
L’origine de ce projet remonte au lendemain des attentats du septembre , quand la communauté internationale a réfléchi aux mesures permettant d’améliorer la sécurité portuaire et aéroportuaire. Techniquement, cela s’est traduit, en , par la création du code ISPS (), à savoir le “Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires”. Sur Brégaillon, l’État a attendu le transfert des installations portuaires aux collectivités locales pour dire qu’il fallait mettre en place les installations ISPS. Ainsi, , million d’euros ont été investis depuis (+ près de euros de fonctionnement annuel) pour la mise en place de mesures de contrôle et du système de vidéosurveillance, avec une salle dédiée à Toulon où, h sur , des agents sont derrière les écrans de contrôle.
Et concernant le site seynois ?
Une évaluation de la sûreté portuaire a été réalisée en et, à partir du moment où les grandes formes accueillent des bateaux internationaux soumis, eux aussi, aux règles ISPS, les services de l’État ont demandé la mise en conformité. Ce qui se traduit donc par l’implantation de grilles et la mise sous contrôle de caméras. Cela étant, il fallait tenir compte de la contrainte du pont transbordeur, qui fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques. Pour toute construction ou aménagement dans un rayon de mètres autour de l’ouvrage, il fallait en effet obtenir une autorisation de l’architecte des bâtiments de France. 1. International ship and port facility security