« En ordre de marche »

Christian Estrosi, président du Grand Prix de France

Pourquoi ces travaux étaient-ils nécessaires ?

Si les actionnaires du circuit Paul-Ricard ont multiplié les investissements ces dernières années afin d’améliorer le site, certaines modifications, des aménagements, s’imposaient dans la perspective du retour de la Formule . Avec l’appui de consultants très qualifiés, entre autres Jean Alesi et Yannick Dalmas, et le concours d’un cabinet d’ingénierie spécialisé, les retouches faites rendent le tracé plus attractif. De quoi améliorer le show sans dénaturer son profil. Aujourd’hui, on peut dire que le Paul-Ricard est en ordre de marche. Et plus beau que jamais !

Le Grand Prix de France débutera à  h  pour ne pas entrer en concurrence avec la Coupe du monde de football. Approuvezvous cette décision ?

C’est un choix judicieux, je pense. Si ce créneau horaire convient aux diffuseurs, ça ne peut qu’accroître la visibilité partout dans le monde. Un décalage d’une heure ne change rien. D’autant que le mois de juin offre les journées les plus longues de l’année.

La billetterie est ouverte depuis le  novembre. Comment va-t-elle ?

Plus de la moitié des ‘‘pass  jours’’ ont déjà été vendus. Alors que la commercialisation des billets à la journée pour le samedi et le dimanche est sur le point de commencer, la courbe de progression donne une tendance très positive. Nous avons de bonnes raisons d’espérer que le Grand Prix de France fera le plein, avec   spectateurs. Tel est notre pari : réussir un événement populaire. Voilà pourquoi un concert géant, dont nous révélerons la tête d’affiche bientôt, se déroulera après la course. La scène fera face aux tribunes du virage du Pont. Et le public pourra s’approprier la piste sur les traces encore fumantes des F.