Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Défi lancé

LE CASINO DE BANDOL CHANGE DE TÊTE

- J. P. jpoillot@nicematin.fr

Jean-Maxime Lamberti,  ans, ancien directeur des jeux au Palm Beach de Cannes, arrive à la tête de l’établissem­ent bandolais. La concurrenc­e de La Seyne et Sanary ne l’effraie pas. Il nous expose ses premiers projets.

Jean-Maxime Lamberti vient de prendre la direction du casino de Bandol. Ce pur produit du groupe Partouche a commencé sa carrière à 19 ans chez le célèbre casinotier, dans l’établissem­ent de La Grande-Motte exactement, où il est resté onze années. Puis huit ans dans celui de Cannes, où il fut d’abord membre du comité de direction, avant de devenir directeur adjoint et enfin directeur des jeux. A 37 ans, le voilà prêt à relever un nouveau défi. De taille. Il débarque en effet dans un contexte que l’on a connu plus florissant pour l’univers du jeu en général, pour l’établissem­ent bandolais en particulie­r. Celui-ci subit en effet la proximité et la concurrenc­e du casino de La Seyne (un provisoire a ouvert aux Sablettes en 2012, puis un définitif, il y a deux ans, au parc de La Navale). Mais ce n’est pas tout : avant la fin de l’année, doit aussi ouvrir un nouveau casino à Sanary, qui fera évidemment tout pour prendre sa part du gâteau.

« A nous d’être meilleurs »

Pourtant, Jean-Maxime Lamberti n’est pas homme à se perdre en conjecture­s, et quand on lui demande ce qu’il pense de cette situation, il affiche un optimisme à toute épreuve. Concédant toutefois que sa nomination ne s’est pas jouée sur un coup de dés : «C’est le groupe Partouche qui a décidé de ce changement de direction (Jean-Yves de Filiquier, son prédécesse­ur, est toujours dans l’établissem­ent, NDLR). Je suis là pour relever un beau challenge, avec une équipe de plus de 70 personnes extrêmemen­t motivées. Je suis très confiant ». Quant à la concurrenc­e ? « Personnell­ement, ça ne me fait pas peur : à La GrandeMott­e, il y avait une très forte concurrenc­e tout autour; à Cannes, nous avions deux autres casinos dans la même rue, sans compter dans les villes voisines. Donc, vous voyez… Et puis la concurrenc­e, quand elle est saine et loyale, ça fait partie du travail. A nous d’être meilleurs ».

« Directeur de terrain »

Pour ça, le profession­nel a quelques idées (lire par ailleurs). Et, surtout, un leitmotiv : « Être au plus près du client». Comprenez : quand il est dans les murs, le guider, le choyer ; prévenir ses désirs… Bref, lui donner envie de revenir. Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2017, 165 147 clients avaient franchi les portes du casino de Bandol. Et si celui qui se définit comme un « directeur de terrain plus que de bureau » ne commentera pas ce chiffre, son regard en dit long: ce n’est pas suffisant. Il lui faudra fidéliser davantage de clients. « En générant beaucoup plus de cartes de fidélité », développe-til… Cette carte personnali­sée qui offre certes des avantages aux joueurs mais qui permet aussi à Partouche de se constituer une base de données pour faire, ensuite, de la communicat­ion et du marketing par mail… Jean-Maxime Lamberti a bien l’intention de tirer son épingle du jeu.

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 ?? (Photos Valérie Le Parc) ?? A  ans, Jean-Maxime Lamberti prend la tête du casino de Bandol. Passé par La Grande-Motte et Cannes, il a fait toute sa carrière dans le groupe Partouche.
(Photos Valérie Le Parc) A  ans, Jean-Maxime Lamberti prend la tête du casino de Bandol. Passé par La Grande-Motte et Cannes, il a fait toute sa carrière dans le groupe Partouche.
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