Audition de guitaristes: entre indulgence et admiration
Même si on est doué, même si on a de l’oreille, même si on bénéficie de conseils avisés, même si on a le sens du rythme, une belle dextérité manuelle et une bonne connaissance du solfège, la guitare ne s’improvise pas… C’est ce qu’on a pu constater samedi matin dans la salle Pierre-Bastid de l’espace Mistral, au détour de l’audition des jeunes guitaristes - une vingtaine - de l’école de musique, présidée par Olivier Herman. Et en plus, comment s’affranchir du trac lorsqu’on fait face à un public nombreux et attentif au sein duquel des parents, des dirigeants ? Placé sous la férule des trois professeurs spécialisés de l’institution - Willy Caïd, Frédéric Ferraro et Théo Blandin - ce mini-récital de guitares sèches a permis à l’auditoire de mesurer le niveau technique de chaque élève, niveau forcément disparate eu égard aux acquis de chacun… Car il en faut, des mois et des années de patience et d’assiduité, pour maîtriser son instrument et parvenir à sortir des variations rythmiques suffisamment cohérentes et harmonieuses ! Samedi, les apprentis guitaristes ont répété leurs gammes avec beaucoup d’application et de conviction en jouant quelques extraits de morceaux connus, comme « Récréation et mini-valse », « Ode à la Joie », « J’ai vu danser un matou argentin », « Le pigeon amoureux », « Ballade du temps qui passe », « Petite étude en arpège », « Tranquillo », « Armstrong », « Petite suite folk », « Barcarolle », «Mon premier air espagnol », « Boléro », «Snowfligh», «Fandanguillo» et autre « Pavane ».