Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Questions à « Le haut Var continuera »

Serge Pascal, directeur de course

- R.L.

Arrivé à la tête de la course en , Serge Pascal avait pris la suite de Moïse Puginier, son fondateur. Il l’a portée avec envie et réussite, passant d’une à deux étapes, jusqu’à la cinquantiè­me. Mais, hier, le président de l’OCCV a vécu sa dernière arrivée comme patron de la course, chez lui à Flayosc.

C’était votre dernière édition en tant que patron de la course ?

Oui, comme patron, c’est fini. Mais le Tour du haut Var continuera son bonhomme de chemin.

Quel est le sentiment qui vous anime ?

Je suis très fier, je savais que cette e édition allait être une réussite. Je ne pensais jamais faire une arrivée à Flayosc, mon village, mais grâce à l’appui des politiques, on a pu mettre ce projet en place. Donc, il y avait une petite adrénaline supplément­aire, même si j’ai adoré les arrivées dans les autres villes.

Qui sera à votre place l’année prochaine ?

Il faut que je discute avec les repreneurs. Ils sont plusieurs, même si j’accorderai ma priorité au groupe Nice-Matin, qui m’a déjà contacté.

Vous resterez dans la course ?

Rien n’est décidé. Au départ, quand je prends la course (en ), je voulais aller jusqu’à la e, on vient de boucler la e. Il faut se donner des limites. J’ai  ans et quand je finis, je suis sur les genoux. Et puis, il n’y a pas que moi, l’équipe autour est aussi fatiguée.

Quel est votre meilleur moment sur la course ?

C’est un boulot fou, mais c’est quand je monte dans la voiture et que la course part. Là, je suis vraiment dans mon élément. Je me retrouve avec Laurent Biscarel, mon chauffeur, avec qui j’ai créé le club (OCCV Draguignan). Je suis dans mon nid, je ne voudrais jamais que ça s’arrête, mais ça passe toujours trop vite. L’autre moment fort, c’est l’arrivée. Même si c’est moi qui les décide toutes, il y a une poussée d’adrénaline au moment où on la découvre véritablem­ent.

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