Var-Matin (La Seyne / Sanary)

SLALOM GEANT Encore du bronze

Alexis Pinturault a décroché une nouvelle médaille de bronze aux Jeux olympiques, quatre ans après sa troisième place à Sotchi

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Alexis Pinturault, médaillé de bronze du géant hier, cinq jours après être monté sur la deuxième marche du podium du combiné, estime que skier contre l’Autrichien Marcel Hirscher, vainqueur et désormais double champion olympique, est une « grande chance ». Derrière le podium Hirscher, Kristoffer­sen, Pinturault, trois autres français se sont glissés dans les sept premiers : Thomas Fanara (5e), Victor Muffat-Jeandet (6e) et l’Azuréen Mathieu Faivre (7e)

Vous voilà avec deux médailles en deux courses...

Deux médailles en deux courses, de l’argent et du bronze, je suis vraiment content et fier. Aujourd’hui (hier), c’était une belle occasion pour moi mais je n’avais vraiment aucune marge de manoeuvre. J’ai eu beaucoup de problèmes en géant depuis le début de l’hiver. C’est pour ça que je devais pousser au maximum, être à la limite, c’est aussi pour ça que j’ai fait beaucoup d’erreurs, mais je devais tout donner du début à la fin si je voulais faire quelque chose. J’étais vraiment attendu en combiné et en géant, c’était les deux courses où j’avais le plus de chances (de médaille). Maintenant, c’est du bonus. En slalom, je suis capable de skier vite mais il va falloir faire deux belles manches.

« Il fallait que je sois sur le fil...»

La médaille d’argent vous échappe pour quatre centièmes...

C’est sûr que les quatre centièmes, ils restent toujours un peu en travers de la gorge. Mais j’ai tout donné. Sur le haut du parcours, je commets quelques erreurs en attaquant. Mais j’ai récupéré aussi beaucoup de temps en attaquant comme ça. C’est sûr que je fais des fautes mais il fallait vraiment que je sois sur le fil aujourd’hui pour pouvoir espérer une médaille.

Regrettez-vous parfois de skier à la même époque que Hirscher ?

Au contraire, je dirais que c’est ma grande chance. Peut-être que je vais terminer de nombreuses fois deuxième à l’avenir, mais malgré ça, c’est quelque chose de très spécial pour moi de courir contre Marcel (Hirscher). C’est le meilleur skieur du monde. J’apprécie vraiment de skier contre lui, même si ça veut dire que je suis plus souvent deuxième que premier. Grâce à lui, je dois repousser mes limites encore et encore. Marcel est très régulier, il est toujours sur le podium, souvent il gagne, et grâce à lui, on apprend beaucoup, jour après jour, et on essaie de repousser toujours plus loin nos limites pour le rattraper. Quand ça arrive, quand on est devant et qu’on gagne devant lui, c’est encore plus agréable. LES FRANÇAIS EN PISTE

✔ Romain Heinrich / Dorian Hautervill­e ✔ Anaïs Caradeux.

Bob à deux hommes (12h15) Ski Halfpipe (la nuit dernière)

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