Un suspect mis hors de cause dans l’affaire Raddad
Selon des informations publiées hier par le journal Minutes, confirmées à Var-matin par le procureur de la République de Nice, la justice vient de mettre hors de cause un suspect dans l’affaire Omar Raddad. De nouvelles expertises judiciaires n’ont révélé aucune concordance. Deux portes, dont celle sur laquelle était peinte en lettres de sang l’inscription « Omar m’a tuer » ainsi qu’un chevron, avaient fait l’objet de nouveaux prélèvements. Plus de vingt-cinq ans après le meurtre de Ghislaine Marchal, le juin , la justice était ainsi parvenue à isoler plusieurs ADN masculins. Tous différents de celui d’Omar Raddad qui, depuis le début, clame son innocence. En octobre , l’enquête avait donc été rouverte dans le cadre d’une possible procédure en révision, à la demande de la défense. Un habitant de la Nièvre était au coeur des interrogations. Son ADN, qui correspondait en partie, était enregistré sur le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Un prélèvement était indispensable afin d’en avoir le coeur net. L’homme, né en , a été retrouvé après des recherches « laborieuses », selon le procureur de la République de Nice, JeanMichel Prêtre. Chou blanc. « Il n’y a pas de correspondance, a confirmé le procureur à Var-matin. Nous pouvons conclure à une exclusion totale du scellé n° . L’enquête s’arrête là. Aucune autre piste n’est à l’étude. » C’est un espoir de plus qui s’envole pour Omar Raddad, qui lutte depuis pour faire valoir son innocence. Le jardinier marocain a été condamné en à dixhuit ans de réclusion criminelle pour ce meurtre avant d’être gracié partiellement en par Jacques Chirac. Le combat continue.