Var-Matin (La Seyne / Sanary)

ENDURANCE « Gagner, c’est jamais facile »

Champion du monde LMP2 en 2016, Stéphane Richelmi vient de décrocher le titre Asian Le Mans Series. Un retour victorieux que le Monégasque entend prolonger sur les pistes du WEC

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C’était sa deuxième campagne sur le front des courses longues distances. Retour réussi pour Stéphane Richelmi. Guère verni la saison passée côté GT, le Monégasque de  ans a vite retrouvé ses automatism­es de « serial winner » dans le baquet de l’Oreca -Nissan de l’équipe chinoise Jackie Chan DC Racing x Jota Sport. En empilant pas moins de trois victoires à Zhuhai (Chine), Fuji (Japon) et Sepang (Malaisie), celui-ci, associé au Français Thomas Laurent et au Britanniqu­e Harrison Newey, s’est permis de dominer de la tête et des épaules l’Asian Le Mans Series. De quoi offrir une petite soeur à la couronne mondiale LMP coiffée en  avec le commando Alpine...

Stéphane, que représente ce titre asiatique à vos yeux ?

Il confirme d’abord que l’endurance est une discipline qui me plaît, me correspond. Après avoir mangé pas mal de pain noir en Blancpain GT Series la saison dernière ( courses,  abandons, ndlr), j’étais super heureux de reprendre le volant d’un prototype P. A fortiori une Oreca  similaire à l’Alpine pilotée en . Voilà, dès les premiers tours de roues à Zhuhai, je me suis senti à l’aise. Le format des courses, l’exploitati­on de l’auto, tout me convient. On a enchaîné trois victoires et deux pole positions. Décrocher un titre, bien sûr, ça fait plaisir. C’est une ligne importante sur le palmarès. Mais là, je retiens surtout le travail accompli avec un autre team, de nouveaux coéquipier­s. Expérience très fructueuse.

Quelle a été la clé de la réussite ?

Bon, je ne vais pas vous mentir : en catégorie LMP, la

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