Var-Matin (La Seyne / Sanary)

À Marseille, face à l’Italie, les Bleus au pied du mur

Après avoir beaucoup fait parler de lui à sa sortie en 2014, et inspiré les modèles apparus ensuite, le C4 Cactus entame aujourd’hui une nouvelle carrière de berline compacte, en remplaceme­nt de la C4. Son maître-mot : le confort.

- FRANÇOIS STAGNARO / SOPRESS

Quoi de neuf ?

Adieu les larges bandeaux de plastique noir avec coussins d’air (AirBumps) intégrés, les barres de toit ou les petits feux arrière. Avec 90 % de pièces extérieure­s modifiées, le C4 Cactus fait peau neuve avec un style épuré, qui devrait lui permettre de séduire un public élargi. S’il perd, au passage, un peu de son originalit­é, il lui en reste assez pour le différenci­er des Peugeot 308 et Renault Mégane, ses nouvelles rivales. Car il convient désormais de parler de « la » C4 Cactus comme d’une berline compacte, qui vient occuper le terrain laissé vacant par la C4. Pour sortir du lot dans ce segment, Citroën avance un gabarit plus compact, un poids réduit favorisant les performanc­es et la sobriété et, surtout, un confort de référence grâce à une sellerie revue et des amortisseu­rs innovants.

À bord

Les sièges avant, visuelleme­nt reliés à la façon d’un divan sur les versions automatiqu­es, sont désormais séparés par une vraie console centrale. Mais l’esprit loft demeure dans le traitement de la sellerie et de la planche de bord. On retrouve un petit écran en guise de compteurs et un écran central tactile capacitif pour gérer l’essentiel des fonctions du véhicule. Dommage : le pare-soleil passager n’a pas droit à un miroir de courtoisie, tandis que celui du conducteur n’est pas éclairé. En option (600 l’immense toit vitré panoramiqu­e illumine l’habitacle, traité dans des alliances de couleurs élégantes. À l’arrière, la banquette peut enfin se rabattre en deux parties, et les passagers disposent d’un espace correct (à l’exception de la garde au toit, trop juste avec le toit vitré). Enfin, l’insonorisa­tion a globalemen­t été renforcée, au niveau des vitres comme de l’isolation entre l’habitacle et le moteur.

Au volant

Sous le capot, on note une montée en gamme. Le diesel BlueHDi de 100 ch est remplacé par celui de 120 ch, tandis que l’essence 1.2 PureTech, toujours proposé dans ses déclinaiso­ns 82 et 110 ch (ce dernier pouvant être associé à l’excellente boîte EAT6 pour 1 600 de plus), l’est aussi désormais dans une plus puissante déclinaiso­n de 130 ch. Profitant de la légèreté de la C4 Cactus par rapport à ses concurrent­es, ce bloc ne semble jamais à court d’énergie. Autre grande nouveauté, les amortisseu­rs à butées hydrauliqu­es progressiv­es : cette technologi­e, issue de la compétitio­n, sert ici le confort en contenant les mouvements de caisse sur les dos d’âne, en virage etc. Résultat : on profite du moelleux de suspension­s aux débattemen­ts amples, sans pour autant être secoué inutilemen­t, le tout avec la sensation de survoler les irrégulari­tés de la route. Un confort Pullman que l’on pourra peaufiner avec les sièges Advanced Comfort (option à 350

Côté finances

Son gabarit intermédia­ire permet à la C4 Cactus un positionne­ment tarifaire avantageux par rapport aux autres berlines compactes, tandis que les moteurs PureTech 110 EAT6 et PureTech 130, que nous avons pu tester, ne consomment que 6 à 6,5 l/100 km en usage mixte selon nos relevés à l’ordinateur de bord. Les tarifs augmentent, compensés par une dotation de série enrichie et l’apparition d’aides à la conduite inédites (de série ou en option). Les tarifs débutent à 16 950 € avec le moteur 1.2 PureTech (seule version dénuée des nouveaux amortisseu­rs) et culminent à 24 500 € en 1.5 BlueHDi 120 Shine.

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