Trois principes : bienfaisance, non-malfaisance et autonomie du patient
Dr Jacqueline Rossant, présidente du Conseil départemental de l’Ordre des médecins 06 « Même si en théorie, le patient est au coeur de d’autonomie (donner l’information au patient la décision médicale – c’est Hippocrate luimême afin qu’il puisse participer à la décision). Si, qui le disait – longtemps c’est le parfois, le médecin ne dit rien, c’est parce qu’il paternalisme médical (le médecin est celui qui ne sait pas ». sait, Ndlr) qui a régné », rappelle le Dr Si, comme le Pr Yann-Erick Claessens du CHPG Jacqueline Rossant, présidente du Conseil le souligne, « le meilleur vecteur de départemental de l’Ordre des médecins des communication reste le médecin traitant » ,le Alpes-Maritimes. Et puis, il y a eu la loi du temps dévolu à la consultation ne permet pas mars , qui a officialisé la décision toujours de rentrer dans les détails avec le médicale partagée. « Dans la prise de décision patient, selon le Dr Rossant. La plupart des médicale, il faut respecter une certaine éthique malades se tournent ainsi vers Internet. s’appuyant sur les principes de bienfaisance « L’information y est gigantesque, éparpillée et (faire le bien au patient), de non malfaisance de qualité très inégale. Il faudrait créer une (ne pas faire de mal, ni par le biais des plate-forme où les patients seraient assurés de traitements, ni par les mots qu’on emploie) et trouver une information de qualité. »