« La labellisation enfoncera le clou »
Depuis plusieurs années maintenant, JeanChristophe Giol nourrit le projet d’obtenir une labellisation pour l’huître produite à Tamaris. « Je suis d’abord entré en contact avec l’Inao dont le directeur est venu me voir. Il m’a dit que, pour une petite production comme nous, il faudrait compter de à ans pour être labellisé. Depuis, le projet avance. Nous avons sollicité la société Rocalis (spécialisée dans l’accompagnement des PME de l’agroalimentaire dans leurs démarches d’amélioration continue, Ndlr) qui a l’habitude de travailler avec l’Inao. Elle nous donne un coup de turbo pour monter le dossier. Du coup, celui-ci pourrait être validé d’ici à la fin de l’année, pour un label décerné courant . Pour nous, c’est un investissement très important ( euros), mais cela s’inscrit dans notre objectif qui est de pérenniser l’activité ostréicole dans la baie de Tamaris. Car c’est ici que les premiers essais de production d’huîtres ont été réalisés, en , avant que l’activité ne démarre en . George Sand en parle d’ailleurs dans l’un de ses romans. Mais le site souffre d’une image assez négative, du fait de l’histoire de la ville, de la proximité des navires à propulsion nucléaire, ou encore de quelques aléas bactériologiques connus sur la production de coquillages par le passé. Mais toutes les enquêtes ont montré qu’il n’y avait pas de toxine ici du fait que la rade est toujours ouverte. Notre produit est sain, et il faut le faire savoir à ceux qui en doutent. » Pour y parvenir, Jean-Christophe a donc planifié deux étapes. La première : l’obtention de médailles au concours national, « qui témoignent de notre savoir-faire, tout en servant l’image de notre commune et de la production de Tamaris ». La seconde : « la labellisation, qui enfoncera le clou, redorera le blason de la rade, et donnera définitivement confiance aux consommateurs sur notre zone de production ». 1. Institut national de l’origine et de la qualité.