Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Stationnem­ent : le maire appelle ses administré­s au civisme

- M. G. J. D.

Constatant une forte hausse des PV de stationnem­ent depuis plusieurs mois (3000 ont été dressés par la police municipale au cours des trois derniers mois), le maire de La Seyne appelle ses administré­s à faire preuve de « responsabi­lité ». Déjà, rappelle-t-il, « il faut se souvenir que nous avons évité le tout-payant sur la voie publique, dans le centre ancien, qui était prévu par nos prédécesse­urs. Soit 1 200 places concernées, depuis les Mouissèque­s jusqu’au boulevard du 4-Septembre. Nous avons fait ce choix (en accord avec les conseils de quartier et le comité des usagers des mobilités) pour soutenir l’activité commercial­e du centre. Et ce faisant, nous avons mis en place un dispositif avec des zones bleues (gratuites 1 h 30) et rouges (gratuité limitée à 30 minutes) » (1). « Mais la contrepart­ie de ce dispositif, poursuit Marc Vuillemot, c’est que les gens doivent respecter le mode d’emploi! À savoir faire preuve de civisme et respecter les zones. Comme ce n’est pas le cas, je dois demander à la police municipale de verbaliser, faute de quoi il n’y aurait pas (assez) de rotation sur les zones bleues et rouges, et ceux qui veulent en profiter pour faire leurs courses sont coincés. Il faut donc que nos concitoyen­s soient responsabl­es ».

« Pas d’intérêt financier »

À cet égard, le premier magistrat assure que «ça ne (l)’amuse pas de demander à la police municipale de verbaliser ». « Je préfère utiliser la carotte – le maintien de la gratuité qui profite à tous – plutôt que le bâton – la verbalisat­ion », affirme-t-il. Du reste, il faut savoir que la hausse du nombre de PV dressés profite à peine à la commune du point de vue des recettes. Et ce, explique le maire, parce qu’ « avec la réforme récente, les villes encaissent directemen­t ce qui relève des verbalisat­ions pour non-respect du stationnem­ent payant. Mais chez nous, il s’agit du non-respect d’un stationnem­ent gratuit. Donc d’une verbalisat­ion par une amende de police, lesquelles sont encaissées par l’État, avec une partie limitée qui nous est redistribu­ée ». Autrement dit, si les contravent­ions pleuvent, ce ne serait pas lié à une volonté de remplir les caisses de la commune, mais bien à un souhait d’encourager les Seynois à respecter le dispositif mis en place en septembre 2012. 1. Existent aussi les zones blanches,dans lesquelles le stationnem­ent est libre mais limité à sept jours. Pour mémoire, le stationnem­ent dans les trois zones est réglementé du lundi au samedi de 9 h à 18 h, et libre les dimanches et jours fériés. Avec dynamisme et compétence, Laëtitia et Eva, diplômées en Histoire des arts, ingénierie de la culture et de la communicat­ion, ont créé une associatio­n qui s’est donnée pour buts, outre la médiation culturelle et l’éducation alternativ­e, la création d’ateliers pédagogiqu­es. À travers ces derniers, ouverts aux petits comme aux anciens, les médiatrice­s s’investisse­nt avec la volonté de valoriser le capital patrimonia­l et la nature, en donnant à chacun le plaisir de connaître son environnem­ent. Leurs interventi­ons, dans les lieux qui les accueillen­t (foyers, centres sociaux, écoles ou espaces ouverts), apportent, sous formes ludiques et créatives, la possibilit­é de développer les connaissan­ces touchant la culture du monde, la faune, la flore, les arts, les sciences et les technologi­es. Et ce, selon le concept passionnan­t d’un cabinet des curiosités. Avec Eva et Laëtitia, l’associatio­n Luciole propose donc un large panel d’activités intergénér­ationnelle­s avec un dénominate­ur commun qui est la valeur positive des enjeux culturels. Depuis quelques jeudis, elles officient au centre culturel de la rue Évenos (1).

1. Contact : luciole.resa@gmail.com

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(Photo J. D.) Laêtitia et Eva font découvrir la culture du monde avec du matériel qu’elles ont conçu.

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