L’économie collaborative s’impose
L’économie de particulier à particulier via Internet est en plein essor : des sites web et appli permettent d’accéder à presque tous les services et produits. Y compris dans la métropole
Collaborative, de partage, circulaire… Les termes pour identifier cette forme moderne de consommation sont aussi nombreux que les profils d’utilisateurs. Les définitions précises, elles, ne courent pas les rues. La tendance est pourtant en plein essor. Elle s’appuie sur les outils numériques et plateforme web, portés par des entreprises qui ont bien perçu la manne potentielle. L’économie collaborative bouscule les modèles classiques et concurrence les activités traditionnelles. Particulièrement dans cinq secteurs clés: la finance, avec les sites de crowdfunding; l’hébergement, via la location ou l’échange de logement privatifs; les transports, à la façon des VTC ou des loueurs particuliers, services à la personne et services aux entreprises. Des secteurs qui doivent – et peinent parfois à – s’adapter. On a ainsi vu les chauffeurs de taxi manifester contre Uber, les villes demander des taxes de séjour à AirBnB, les livreurs de Deliveroo réclamer un statut de salariés. Au coeur de l’économie collaborative : des particuliers à chaque bout de la chaîne. Plutôt citadins (70 % selon une enquête du cabinet PWC pour la commission européenne), ils veulent économiser (87 %) et/ou gagner de l’argent (76 %). Ou simplement surfer sur la vague. Nous avons rencontré ces nouveaux consommateurs à Toulon et alentours afin de mieux cerner leurs profils, leurs demandes.