« Il y a eu cambriolages de plus en , c’est toujours trop ! »
Les cambriolages sont en nette augmentation ?
Sur la zone de compétence de la compagnie, il y a eu cambriolages de plus en qu’en . C’est toujours trop! Mais attention, ce chiffre est à prendre avec prudence. Il englobe toutes les atteintes aux biens (vols avec violence ou sans violence, cambriolages, vols d’automobiles, vols à l’arraché…). Et c’est le lieu où la plainte est déposée qui fixe la statistique, pas le lieu où le vol a été commis.
Les élucidations sont-elles en proportion ?
Nous arrivons à endiguer le phénomène. En , le taux de personnes mises en causes et placées en garde à vue est en augmentation de , %, pour une augmentation de % des atteintes aux biens. La hausse se mesure des deux côtés.
La lutte contre la délinquance à laquelle vous êtes confrontée est-elle compliquée ?
C’est compliqué car nous sommes confrontés à des vols en séries perpétrés par des réseaux structurés qui sont de passage. Cela accentue le sentiment d’augmentation, qui encore une fois est bien réel. On a eu affaire à des réseaux structurés qui vont cambrioler entre et maisons dans un quartier. Les cambrioleurs volent ce qui est facilement prenable et revendables.
Vous misez beaucoup sur la participation citoyenne...
Associer les habitants d’un quartier à la lutte contre les cambriolages permet, grâce à une remontée d’informations aux forces de l’ordre, d’assurer une intervention rapide ou d’opérer des recoupements, grâce à notre réseau national. Par exemple, dans des régions différentes, un véhicule est vu sur les lieux où plusieurs cambriolages ont été perpétrés…
Le dispositif de participation citoyenne s’étend ?
Après Évenos où nous venons de signer un protocole le mettant en place avec des référents sécurités, ce dispositif devrait s’étendre aux communes de Riboux et de La Cadière. Une quatrième commune de l’ouestVar a également manifesté sa volonté d’y adhérer...
Les moyens “classiques” de lutte sont-ils adaptés
À la différence d’une violence physique, la résolution d’un cambriolage prend du temps. Nous avons accentué les moyens de polices techniques et scientifiques en relevant les traces exploitables et en opérant des recoupements dans toute la France et en Europe. Parfois les traces n’appartiennent à une personne non-identifiée, mais permettent de suivre un cambrioleur inconnu partout en Europe.
Vous êtes en mesure de déployer des moyens importants en cas de nécessité…
Je peux bénéficier de renforts du groupement de gendarmerie : de l’appui de réservistes, de patrouilles de gendarmes mobiles, de l’escadron de d’Hyères, de la brigade motorisée de La Valette, du peloton motorisé de SaintMaximin, d’un appui du peloton de la brigade départementale de recherches et d’investigations judiciaire du groupement de gendarmerie, de techniciens d’investigation criminelle sur les scènes importantes…
Ça vous est déjà arrivé de déployer les grands moyens ?
Oui. À partir du moment où j’ai une information sur un cambriolage, comme cela s’est produit en mai dernier à La Cadière. J’ai fait décoller un hélicoptère, j’ai fait appel à des maîtres chiens, j’ai bouclé et ratissé le secteur. Nous étions sur le terrain. Le cambrioleur venu de Marseille a été interpellé et a pris deux ans de prison…
Vous avez un message à faire passer...
Faire un appel de phare pour prévenir d’un contrôle, c’est peut-être alerter les personnes qui viennent de vous cambrioler ou qui viennent de boire et vont écraser votre femme mètres plus loin.