Var-Matin (La Seyne / Sanary)

«  accidents corporels en  dont  mortels »

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Le chef d’escadron Sébastien Gibier, commande l’escadron départemen­tal de sécurité routière du Var qui intervient sur tout le départemen­t. L’unité comprend deux pelotons motorisés (Le Cannet et SaintMaxim­in) et quatre brigades motorisées (Puget-sur-Argens, Draguignan, Gassin-Saint-Tropez et La Valette). Cette dernière intervient ponctuelle­ment sur les routes de l’Ouest-Var en complément ou en coordinati­on avec la compagnie de gendarmeri­e de La Valette (hors autoroute A). À son tour, l’officier détaille les enjeux de la lutte contre l’insécurité routière.

Votre action ?

Comme l’a expliqué le chef d’escadron Payet, le territoire rural de l’Ouest-Var est soumis a des mouvements pendulaire­s. Le secteur de  km sur lequel il y a beaucoup de passages, est maillé par deux axes routiers importants, dont la RDN  , avec un fort trafic vers la zone d’activités de Signes. Nous sommes présents et intervenon­s pour des missions de surveillan­ce et de contrôle, principale­ment pour relever des infraction­s graves, génératric­es d’accidents.

Que ciblez-vous ?

Les excès de vitesse, les conduites addictives, sous l’empire d’un état alcoolique où sous stupéfiant, le non-respect des règles de priorité, le nonport des équipement­s de sécurité obligatoir­e (ceinture, casque, siège adapté pour les enfants..) et les distracteu­rs (téléphones...)

Avec une vigilance accrue autour du circuit Paul-Ricard ?

Pour tous les événements particulie­rs on doit être là. Il n’y a pas de manifestat­ion au circuit Paul-Ricard sans que nous ne soyons présents pour réaliser des contrôles de vitesse. Il faut que les gens et les motocyclis­tes le sachent. Il a déjà eu tellement de morts pouvant être évités par un comporteme­nt normal sur ces routes...

Quelles sont les statistiqu­es en matière d’accidentol­ogie ?

Sur la zone de compétence­s de la compagnie de La Valette, il n’y en a pas plus d’accidents qu’ailleurs :  accidents corporels ont été déplorés en , dont quatre mortels qui ont fait quatre tués et  blessés. Nous constatons une légère augmentati­on puisque par rapport à , il y a eu  accidents, un mort et deux blessés de plus.

Quelles sont les causes de ces accidents ?

 % d’entre eux sont causés par la vitesse et  % par une conduite addictive. Nous portons d’ailleurs, depuis l’année dernière, une attention particuliè­re à la lutte contre ces conduites addictives...

Les contrôles de la conduite sous stupéfiant­s prennent de l’ampleur ?

Nous identifion­s de plus en plus de conducteur­s qui prennent des stupéfiant­s. Pas parce qu’il y en a plus, mais parce qu’on en contrôle plus ! Nos kits de dépistage sont de plus en plus faciles à utiliser. Les techniques de prélèvemen­t salivaire se sont améliorées. On fait plus d’actes. Il n’y a plus besoin d’emmener la personne à l’hôpital pour faire un prélèvemen­t sanguin. On fait maintenant un prélèvemen­t salivaire sur le bord de la route. On est passé de  h  en moyenne à  minutes.

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