Delko s’engage avec le “pôle espoirs” niçois
Depuis quelques années, Frédéric Rostaing, le manager de Delko Marseille, équipe désormais “Continental Pro”, favorise l’émergence des talents de la région en les intégrant dans son équipe professionnelle. Hier matin, une convention de partenariat avec le Pôle Espoirs du lycée Don Bosco à Nice a été signée en ce sens, sous la tente du sponsor, au village-départ de Paris-Nice. Car, depuis la création de la section “vélo” en , ils sont déjà cinq coureurs à avoir connu ce chemin menant du Pôle Espoirs à l’équipe professionnelle (Benjamin Giraud, Thomas Vaubourzeix, Antoine Lavieu, Grégoire Tarride et aujourd’hui Julien Trarieux). Christian Prudhomme, le directeur d’ASO, et Thierry Gouvenou, le responsable sportif, s’étaient déplacés pour l’occasion. Christian Prudhomme saluant « l’importance d’avoir un ancrage local ». Un avis totalement partagé par Frédéric Rostaing, qui s’appuie sur le travail des clubs régionaux. « Ce partenariat s’inscrit dans le cadre d’un schéma régional lié à la formation, avec le VC La Pomme, l’AVC Aix-en-Provence, Martigues et bientôt le Team Azuréen (Hyères et le SC Nice). Beaucoup de gens collaborent, comme Charly Bérard (présent hier matin), pour mener ce travail ». Bernard Chastang, le chef d’établissement de Don Bosco, s’est également réjoui de cet avenir professionnel qu’il peut laisser espérer à ses lycéens. «Toutce qui est fait à Don Bosco est pour que les jeunes réalisent leur rêve. C’est un beau projet, car on est dans le concret. Ce qu’ils voient à la télé, c’est à leur portée ». En parlant de cas concret, le Niçois Julien Trarieux en est la parfaite illustration, lui qui a fréquenté le Pôle Espoirs, le SC de Nice, l’AVC Aix et désormais les rangs professionnels chez Delko. « Pour les jeunes du Pôle, c’est une bonne occasion de leur donner envie de passer pro, de se dépasser. Derrière, on sait qu’on est soutenu et qu’il y a des chances qui s’ouvrent à nous ». Gilles Veissière, l’adjoint aux Sports de la ville de Nice, est allé plus loin, espérant que «cecoup de projecteur va redonner des volontés, au niveau préfectoral, de permettre l’organisation de courses, car on souffre de la disparition des épreuves amateurs, ou de la cyclosportive Charly Bérard. En tout cas, le vélo, à Nice, on ne va pas le lâcher ».