Pushoose, une appli pour acheter des produits locaux À la une
La Maximoise Céline Teisseire a créé une application mobile pour mettre en relation les acheteurs et vendeurs de produits locaux, made in France, sur un modèle gagnant-gagnant
Après avoir travaillé douze ans dans la banque jusqu’à diriger une équipe de onze personnes à Sainte-Maxime, Céline Teisseire, ans, a cherché une solution pour à la fois aider le commerce local en difficulté, répondre aux besoins des acheteurs à la recherche de produits locaux quels qu’ils soient, réduire l’empreinte écologique et privilégier les produits Partie de cette réflexion en , elle a eu l’idée de cette application qu’elle a appelée Pushoose, contraction de Choose (chercher) et de Push (alerte).
made in France.
Aidée d’une agence parisienne pluridisciplinaire pour l’accompagnement et le développement technique de son projet, elle a investi en fonds propres €, avant de décrocher € via la plateforme de crowdfunding Kisskissbankbank. Ce qui lui a permis de créer son entreprise en mai .
Il y a une tendance qui émerge d’offrir des produits français, sur un mode éthique et raisonné, écologique et écoresponsable. Il y a beaucoup de vendeurs de ces produits locaux, mais il faut aussi que les gens soutiennent ces initiatives », indique Céline Teisseire.
Grâce à la géolocalisation, l’acheteur fait savoir, via l’appli, qu’il recherche un produit local (prêt-à-porter, beauté, déco intérieure, arts et livres, vins et spiritueux, musique…), en donnant des détails et une fourchette de prix. Le commerçant de proximité qui a téléchargé l’appli reçoit l’alerte et y répond. L’acheteur et le vendeur peuvent convenir des détails liés au paiement et à la livraison. La première version de cette application mobile sera lancée dans deux semaines. Les six premiers mois, l’appli sera gratuite pour tout le monde, puis il en coûtera centimes d’euros pour tout produit proposé par l’acheteur si le prix est inférieur ou égal à € (et au-delà %).
Passée la phase de lancement, une nouvelle version, plus fonctionnelle, devrait voir le jour. Les acheteurs seront récompensés sous forme de commissions. Céline Teisseire prévoit aussi de reverser les bénéfices à des associations pour le développement économique et de créer des emplois si son modèle fonctionne. Son espoir : « Que les gens soient prêts à s’investir pour faire des achats plus raisonnés » afin d’étendre la diversité de ces offres de produits locaux, pour une meilleure « économie collaborative, sociale et solidaire ».
pushoose.com AMBRE MINGAZ