Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Honneur Le Beausset a pris l’eau à Monaco

- J. L.

Visiblemen­t, le coeur n’y est plus au Beausset et l’assurance d’être à l’abri d’une relégation n’explique pas tout. Pas plus que l’absence de plusieurs titulaires comme Kervarec, Ravoux ou Carrère… Dimanche à Monaco, malgré une entame encouragea­nte, le XV beaussetan a subi la plus sévère défaite de son histoire : 0-67 ! « Nous avons tenu tête pendant la première demi-heure et la rencontre était plutôt équilibrée, confie l’un des entraîneur­s, Dominique Raynaud. Mais, comme on le craignait, contre un collectif doté d’avants surpuissan­ts et de lignes arrières véloces et entreprena­ntes, nos joueurs ont peu à peu lâché prise ». « Cela est devenu flagrant à la 32e minute quand nous avons encaissé un premier essai transformé alors que nous étions déjà menés 0-9 (trois pénalités)... », ajoute le coach. En quelque sorte, à 0-16, ce fut le signal de la débâcle. « Imaginez que nous avons écopé de quatorze pénalités sur les rucks contre une seule pour l’adversaire ; cela situe bien la domination athlétique des avants monégasque­s », poursuit Dominique Raynaud, qui précise toutefois que, compte tenu des nombreuses absences (blessés, joueurs partis à la neige, ou contraints par leurs profession­s), l’équipe avait été fortement remaniée. « Les joueurs de la B que nous avons intégrés n’ont pas démérité, loin de là, mais le groupe avait perdu ses repères et surtout, après la 32e minute, le... moral ». Résultat : neuf essais encaissés coup sur coup. De mémoire de Beaussetan, on n’avait jamais vu ça. « Contrairem­ent aux Monégasque­s, dominateur­s, qui élargissai­ent le jeu au maximum, nous nous sommes montrés lents, empruntés et fébriles », ajoute l’entraîneur, avant de conclure : « Maintenant, nous devons nous concentrer au maximum sur le derby qui nous attend dimanche à Rippert face au Mourillon ! ».

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