Dix ans après, le « groupe de Tarnac » devant la justice
Présentés en comme de dangereux terroristes «d’ultra-gauche», ils sont jugés dix ans plus tard notamment pour la dégradation d’une ligne SNCF : le procès de huit membres du « groupe de Tarnac » s’ouvre aujourd’hui à Paris. Parmi les prévenus renvoyés devant le tribunal correctionnel figurent Julien Coupat, ans, présenté comme le théoricien du groupe, son ex-compagne Yildune Levy, ans, Elsa Hauck, ans, et Bertrand Deveaud, ans. Ils sont poursuivis pour « association de malfaiteurs » et encourent dix ans de prison. Comparaissent également Christophe Becker, ans, et Manon Glibert, ans, poursuivis pour falsification ou recel de documents volés. Enfin, Benjamin Rosoux, ans, et Mathieu Burnel, ans, sont poursuivis, comme quatre des autres prévenus, pour refus de se soumettre à un prélèvement biologique. « L’affaire Tarnac, c’est l’histoire d’une instrumentalisation du judiciaire par le politique», estime l’avocate de Yildune Levy, Me Marie Dosé, qui dit attendre du tribunal « une indépendance totale ».