Un bon cru pour le très haut de gamme
Focus : En 2017, le marché de l’immobilier de luxe a repris des couleurs. Le retour à la confiance des investisseurs a permis de redynamiser l’activité
Les réseaux immobiliers s’en félicitent. L’année 2017 a marqué le retour des acquéreurs sur le marché hexagonal. À l’image de la tendance générale, la faiblesse des taux de crédit n’est pas étrangère à ce regain d’intérêt. Plus inattendu, pour l’heure, la réforme concernant la création d’un impôt sur la fortune immobilière, n’a pas non plus freiné les projets
Un territoire, une valeur sûre
Malgré la crise économique, le retrait d’une part de clientèle traditionnelle et les perspectives fiscales, les départements du Var et des Alpes-Maritimes restent des lieux de villégiature appréciés par les touristes français et étrangers. En bord de mer tout d’abord, mais aussi dans l’arrière-pays. En montagne, les investisseurs trouvent également aujourd’hui leur bonheur, en faisant construire des chalets haut de gamme, là où le paysage des sports d’hiver prend des allures de station de luxe. Si le départ de certains clients fidèles a déstabilisé quelques communes, l’arrivée de nouveaux profils a permis de réactiver le réseau. Les Chinois sont notamment ceux vers qui il faut tourner son regard. D’un autre côté, des amoureux du territoire continuent à chérir le littoral et restent des investisseurs constants, à l’image des Scandinaves et des Turcs. Des atouts qui plaisent également à la clientèle française, peut-être moins remarquée, mais qui ne boude pas pour autant le territoire. En provenance du Nord de l’Hexagone ou de Paris, les investisseurs Français profitent des taux bas. Quel que soit leur profil, les acheteurs ont l’embarras du choix : Saint-Tropez, Sanary-sur-Mer, les Issambres, Grimaud, ou encore Flayosc, Plan de la Tour et Gassin par exemple.
Un point sur la fiscalité
L’impôt sur la fortune immobilière (IFI) a remplacé l’ISF au premier janvier 2018. Cette démarche revient à sortir les placements financiers, l’épargne et les autres valeurs mobilières du patrimoine taxable de l’ISF, pour ne conserver que les valeurs immobilières. Ce qui signifie donc, supprimer 49% de l’assiette de l’ISF. En choisissant de faire évoluer l’impôt en ce sens, l’État espère ramener les exilés fiscaux en France et inciter les plus fortunés à investir dans les entreprises françaises. Du côté des modalités, les choses n’évoluent que peu : le barème, le seuil, les biens particuliers (SCI et SCPI / OPCI), la question du démembrement, l’abattement de 30% accordé au titre de la résidence principale et le plafonnement de l’ISF, notamment, sont globalement maintenus. Pour obtenir des informations précises et évaluer votre situation, n’hésitez pas à vous rapprocher d’un professionnel. Vous pouvez également obtenir des détails sur le site du service public : www.service-public.fr