Un chantier de taille

Quelques fragments de céramiques, carreaux de ciment, moulures et bois nobles, attestent de la qualité de vie d’antan et de modernisme pour l’époque. Le système d’éclairage, une buanderie conjointe à la cuisine, le nombre de salles de bain attenantes aux chambres, l’étage dédié au personnel de maison aussi. Mais ce n’est pas tout : amiante, salpêtre, termites et plomb sont aussi de la partie. « Il faudra compter une bonne année de travaux, si ce n’est plus, pour venir à bout de ce chantier », estiment Véronique Havet et Dominique Meriaux, du pôle technique projets Métropole Méditerranée. Ces derniers, accompagnés du maire Gilles Vincent, de Gérard Hoehn, en charge du dossier en mairie, et de François Wronski, directeur du service technique communal, ont fait une visite pour dresser un premier bilan des symptômes de la maison principale. Dans un premier temps, il faudra sécuriser l’endroit qui menace de s’effondrer, déblayer, casser ce qui menace de tomber et assainir. Alors viendra le temps des projets de reconstruction intérieure et de l’aménagement adéquat pour y recevoir les enfants du centre aéré dans la partie rez-de-chaussée ( m) et l’école de musique du conservatoire de TPM à l’étage ( m). La Ville projette en outre d’aménager un parking naturel, de planter des vignes et de créer douze logements sociaux dans les dépendances du domaine. Dans quelques mois, la propriété s’offrira un second souffle et ses murs chargés d’histoire résonneront de nouveau, de rires, de joie et de musique.