Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Les carnets de Julie

Capitaine de Vandoeuvre-Nancy de 2011 à l’été dernier, Julie Mollinger reçoit ce soir son ancien club avec son équipe du SRVVB dont elle nous parle sans détours

- Textes : Laurent Seguin lseguin@nicematin.fr Photos : Philippe Arnassan et Adeline Lebel

Elle s’appelle Julie, parcourt la France en rouge et met chaque semaine les petits plats dans les grands. Vous nous voyez venir ? Eh bien non, nous ne venons pas ici vous parler de Julie Andrieu et de son émission culinaire. Et pourtant, tout comme l’animatrice télé, la Julie qui nous amène vient ici nous livrer une recette. Celle du succès d’un SRVVB prêt à s’inviter à la table des grands et surtout décidé à remettre le couvert après un premier titre de champion de France conquis en 2016.

Le titre pour objectif

Car il ne faut pas cuisiner bien longtemps notre Julie pour qu’elle nous parle du titre de champion de France après lequel les volleyeuse­s filent, à bien plus vive allure d’ailleurs que le fameux cabriolet Peugeot 304 de l’autre Julie. « C’est l’objectif, on sait que c’est possible », annonce la Raphaëlois­e en nous livrant les ingrédient­s qui ont permis au SRVVB de s’offrir une accession aux phases finales et un printemps qui nous met déjà l’eau à la bouche. Et pourtant, après un début de saison forcément compliqué pour une équipe largement renouvelée et à la recherche d’automatism­es, tout aurait pu tourner au vinaigre. « J’ai apprécié que l’on n’ait pas tout remis en question quand on était dans le dur, raconte Julie. Il y a eu des échecs, mais on n’a jamais cessé d’y croire, on savait où l’on voulait aller. On a su se dire les choses, mais en restant unies. » Oui, malgré dix nouvelles recrues, de multiples nationalit­és et des différence­s de génération­s, la mayonnaise a finalement pris. « On a un groupe qui était nouveau et qui est monté petit à petit en pression. La deuxième partie de saison est réussie avec de gros matchs comme celui à Béziers (victoire 31, lors de la 20e journée). Ça prend forme, prévient la réceptionn­euse- attaquante du SRVVB. Le groupe vit bien, on parle le plus souvent en anglais, parfois en italien, et tout le monde arrive à se comprendre », ajoute celle qui loue surtout les qualités d’un Giulio Bregoli toujours enclin à leur faire mettre les bouchées doubles. « J’ai rarement eu un entraîneur aussi fort, annonce Julie.

On fait sans doute partie des équipes qui s’entraînent le plus, mais ce n’est jamais dur d’aller à l’entraîneme­nt, on ne s’ennuie jamais. On apprend toujours. » Considéré comme un chef cinq étoiles par ses joueuses, l’entraîneur transalpin les emmènera à nouveau vers les phases finales du championna­t de France après ce dernier match à domicile contre Nancy puis un déplacemen­t au Cannet.

« On prendra ce qui viendra »

Le Cannet qui, d’après Julie, sera d’ailleurs probableme­nt l’adversaire des Varoises en quart de finale des play-off, même si comme l’annonce la Raphaëlois­e, « peu importe l’adversaire, on prendra ce qui viendra ». Oui pas question de faire la fine bouche, peu importe le menu, l’heure n’est pas à la soupe à la grimace, mais plutôt à savourer. On fera l’addition à la fin. Et le plus tard possible.

‘‘ J’ai apprécié que l’on n’ait pas tout remis en question quand on était dans le dur. Il y a eu des échecs, mais on n’a jamais cessé d’y croire. ”

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