Var-Matin (La Seyne / Sanary)

AIX-EN-PROVENCE

Un appartemen­t offert à l’académie du prix Goncourt Un nouveau snack  % végan

- T. C. T. C. T. C.

La Comptaline, une nouvelle navette gratuite de type Diabline, qui se faufile dans les ruelles étroites, a été mise en place par la municipali­té. En réponse aux difficulté­s d’accès vers les trois places du fait des travaux, ce véhicule a été mis en service pour relier le parking Rambot à l’église de La Madeleine, en passant par la rue Portalis. Deux navettes électrique­s assurent des rotations continues du lundi au samedi, entre 10 et 19 heures. La navette est baptisée « Comtaline », un nom qui rappelle à la fois la Diabline et le palais comtal, monument emblématiq­ue de la ville dont certains vestiges ont récemment été retrouvés lors des fouilles archéologi­ques liées au chantier. Elle emprunte la rue Portalis dans les deux sens de circulatio­n. Les voitures elles aussi peuvent y circuler, mais elles ne peuvent emprunter que le sens sortant, en direction des boulevards extérieurs. À l’intérieur de la Comtaline, les passagers peuvent consulter de la documentat­ion et un film qui fait la promotion de la ville. Pour le maire Maryse Joissains-Masini, « La Comtaline va répondre à un besoin réel de stationnem­ent à proximité des commerces et des cabinets des profession­s libérales situés sur les trois places en rapprochan­t le parking Rambot du site actuelleme­nt en chantier. » La Comtaline, la nouvelle navette, a été mise en circulatio­n pour pour pallier les difficulté­s de circulatio­n dues aux travaux sur les trois places.

L’Académie Goncourt a reçu un beau cadeau : un appartemen­t situé sur le cours Mirabeau. Il s’agit du seul bien immobilier dont la société littéraire est dorénavant propriétai­re. Trois auteurs ont visité les lieux, samedi dernier. Fierté de la municipali­té, Paule Constant, auteur lauréate en 1998 pour son Il y a quelques semaines, une nouvelle enseigne a vu le jour dans la rue de la Couronne, à côté des traditionn­els kebabs et autres snacks : Vegan Street. Les deux associées, Juliana et Anahid, ont voulu lier le concept de cuisine à base de nourriture végétalien­ne et la restaurati­on rapide. Posons quelques définition­s. Une personne végétarien­ne exclut toute chair animale de son alimentati­on, comme la viande et le poisson, mais admet la consommati­on d’aliments d’origine animale comme les oeufs ou le lait.

Le concept a pris

Est végan celui ou celle qui exclut tout produit d’origine animale de son alimentati­on (végétalien­ne) et qui adopte un mode de vie respectueu­x des animaux. « Ça manquait à Aix, explique Juliana. On trouve souvent un menu végétarien dans un restaurant, mais il n’y a aucune enseigne 100 % végane. » Des burgers, des parts de pizza, des salades, des livre Confidence pour confidence du prix Goncourt, Bernard Pivot, qui préside l’Académie depuis 2014 et Pierre Assouline ont poussé la porte de l’appartemen­t. La mairie se garde bien de révéler l’adresse. « Il se situe sur le cours Mirabeau, mais nous ne donnons pas plus de précisions pour éviter d’importuner les auteurs. » wraps, des desserts, tout y est. Comme dans un snack lambda. Sauf que les ingrédient­s n’ont pas meuglé, caqueté ou bêlé, et encore moins connu l’abattoir. Mais c’est moins par engagement militant que par volonté de vouloir faire découvrir leur alimentati­on et leur mode de vie que les deux femmes se sont lancées. Le cadeau est à l’origine de Régine Bezasse. Amie de Paule Constant, sans héritier, elle voulait que son appartemen­t devienne un lieu dans lequel l’on écrit des livres, et elle l’a donc légué à sa mort. L’endroit accueiller­a d’anciens lauréats du Goncourt et des membres de l’académie en résidence. Ils pourront y séjourner pour « On est fières de prouver qu’on ne mange pas que de la paille, plaisante Juliana. Ici, on a beaucoup de clients qui ne sont pas végétarien­s, et ils se régalent. Ils découvrent autre chose. C’est copieux, le prix est accessible et c’est prêt rapidement. On prépare les plats à l’avance dans une cuisine à l’extérieur de la ville et on assemble et on écrire ou simplement chercher l’inspiratio­n. Pierre Assouline ne cache pas qu’il pourrait être le premier locataire de l’appartemen­t. « Ce sera probableme­nt Virginie Despentes ou moi-même. Nous n’écrivons pas chez nous. Il y a une imprégnati­on du lieu où l’on écrit », explique l’auteur de Retour à Séfarade. réchauffe ici. » Le snack a récemment ouvert ses portes, et les associées se disent « surprises ». «On n’a que du positif. Le concept de nourriture végane avec l’esprit fast-food semble plaire », se réjouit Anahid. Elle ajoute avec légèreté :« On reste gourmandes, même si on ne mange pas de viande ! »

 ?? (Photo DR) (Photo DR) (Photo T. C.) ?? Les trois auteurs, Paule Constant, Bernard Pivot et Pierre Assouline, ont pris leurs marques dans ce lieu destiné à l’écriture. Juliana et Anahid, véganes depuis plusieurs années, souhaitent faire découvrir de nouvelles saveurs tout en gardant l’esprit...
(Photo DR) (Photo DR) (Photo T. C.) Les trois auteurs, Paule Constant, Bernard Pivot et Pierre Assouline, ont pris leurs marques dans ce lieu destiné à l’écriture. Juliana et Anahid, véganes depuis plusieurs années, souhaitent faire découvrir de nouvelles saveurs tout en gardant l’esprit...

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