Tout se jouera samedi à Fleury
Non sans mal, Toulon/Saint-Cyr a battu Bourg-de-Péage (29-25). Mais comme Chambray s’est imposé face à Fleury, rien n’est encore fait pour les play-offs
Elles ne changeront donc jamais. Toujours à jouer avec le feu et le palpitant de leurs supporters. À s’amuser à se faire peur, et à énerver Sandor Rac. Mais, au final, victorieuses. Et toujours en course pour les play-offs à 60 minutes du terme de la saison régulière, samedi à Fleury. Pour garder l’espoir vivant, les Toulonnaises auront dû s’employer hier soir face à Bourg-dePéage (29-25). Pas écrasées par l’enjeu comme pouvait le craindre le coach avant la rencontre, les ReBelles ont en revanche oublié un long moment leur défense aux vestiaires. Embêtant quand on joue un promu qui, lui aussi, abat sa dernière carte pour les playoffs... « C’était du gruyère en première mi-temps, concédait Sandor Rac à l’issue du match. Heureusement que nous avons trouvé des solutions en attaque à ce momentlà, car sinon cela aurait été beaucoup plus dur de revenir... »
Serdarevic décisive
Courant aussi bien après le score que les Péagoises (17-19, 30e), les Toulonnaises ont longtemps inquiété. Avant de rassurer dès que leur défense, avec Serdarevic en
figure de proue dans ses cages (19 arrêts en 52 minutes !), a pris l’ascendant sur l’attaque visiteuse. « Nous avons corrigé les erreurs, notamment en fermant la liaison avec leur pivot » expliquait le technicien serbe. Et comme par magie, le TSCV a pris jusqu’au
bout les commandes d’une rencontre (trop) débridée mais agréable à suivre. Il faut dire que Bourg-de-Péage a joué crânement sa chance, appliquant son unique plan de jeu à la perfection : jouer vite et en première intention au maximum. Toulon/Saint-Cyr a bien essayé d’y répondre sur le même plan, mais les Péagoises, emmenées par Boudard, Janjic puis Lombardo en fin de première mi-temps faisaient la meilleure impression (6-8, 13 puis
e 14-16, 26e ). Les Varoises, débordées derrière, perdaient alors énormément de ballon et ne restaient dans le match uniquement grâce à la vitesse d’exécution d’Abdourahim ou la folie de Zazai. La pause, bienvenue, inversait le cours des choses. Les bras toulonnais se levaient en défense, Serdarevic sortait avec autorité
le tir de Boudard, et tout le palais se remettait à espérer (22-22, 40e). Bourg-de-Péage, à son tour sans solution, ne trouvait plus la faille en attaque (voir chiffre ci-contre). Galvanisées, les coéquipières de Catani - qui laissait pour sa part la mène à Kramer dans le dernier quart d’heure - ne laissaient pas passer l’occasion de prendre le large avant le money-time (26-23, 52e), histoire de s’éviter d’inutiles sueurs froides. C’est qu’il va falloir remettre ça dès samedi à Fleury. Et avec le même résultat si possible…