Toujours au point mort...
Le HTV s’est enfoncé un peu plus hier soir. Corrigé par les Bressans, il a subi son quatorzième revers consécutif. La relégation n’est plus qu’une question de jours
La série noire continue pour Hyères-Toulon, battu dans les grandes largeurs par la JL Bourg hier soir dans un Espace 3000 bien vide (6182). Cette quatorzième défaite d’affilée semblait inévitable face à un adversaire lancé vers les play-offs et propulsé par un duo infernal, Zachery Peacock – Trey Lewis, auteur de 50 points (à 19/25 au tir). Tranquille. L’écart de talent, d’intensité, de réussite et de collectif s’est avéré encore trop criant. Incapables de tenir la distance malgré des bonnes volontés, les
Varois ont vite été réduits au rang de spectateurs. De faire-valoir. L’absence d’Asceric (cheville) n’a pas aidé non plus. Au final, ils ont offert un spectacle à la hauteur de leurs moyens. Ceux d’un club qui baigne en pleine incertitude quant à son avenir.
Quatre minutes et rideau !
Comme contre l’Asvel vendredi dernier, le HTV a pourtant bien démarré (73, 4e). Mais jouer quatre minutes ne suffit pas. Et comme contre l’Asvel, le moteur s’est trop vite déréglé. Trois hommes ont alors fait fureur, inscrivant tous les points qui ont donné dix longueurs d’avance aux Bressans : les intérieurs Ndoye et Peacock et l’arrière Lewis, facile en drive comme à 8 mètres (11-21 puis 16-26, 9e). Les Varois, avec Smith, Arnold ou Chassang, s’efforçaient déjà à courir après le score. En vain, tant celui-ci commençait à défiler. Parce qu’en face, Bourg ne ratait rien (24-40, 14e). Tout le contraire de Cowels et de ses coéquipiers. Leurs approximations et autres oublis sous le cercle frustraient Manu Schmitt, dépité dans sa zone. Le coach et ses troupes regagnaient les vestiaires têtes basses. À la pause, le duo Lewis-Peacock (35 pts), avait davantage marqué que le HTV (31-54). Et ça continuait… Bourg plantait un 10-0 express pour achever sa proie. Sans jamais desserrer les mâchoires. À -33 (31-64, 23e), les marins jaunes limitaient un peu la casse dans un match dénué du moindre intérêt. Si ce n’est celui de soigner les statistiques. Là, hormis peutêtre Arnold (14 pts), les hommes forts du HTV n’ont guère brillé, activant plutôt l’arrosage automatique. Les rares paniers ressemblaient à une bénédiction. La grâce, elle, se trouvait du côté bressan, avec ce diable de Lewis qui finissait son homélie (35 d’évaluation). Rideau.