François de Canson prend la tête du Comité régional du tourisme: «Une chance pour le Var ! »
Il était déjà membre du Comité régional du tourisme : le maire de La Londe et conseiller régional, François de Canson, a été nommé par le président de la Région Renaud Muselier, à la présidence du Comité régional de tourisme. Il y succède d’ailleurs, au même Renaud Muselier.
Comment accueillez-vous cette « promotion » ?
C’est une marque de confiance de la part du président Muselier. J’ai eu l’occasion de travailler avec lui puisque depuis le début du mandat, j’ai la charge de la gestion des risques naturels majeurs. J’étais par ailleurs déjà membre du CRT, de la commission régionale du tourisme. C’est aussi une belle occasion pour le Var puisque la dernière présidence varoise du CRT remonte à Louis Colombani.
Comment entendez-vous travailler avec les différents interlocuteurs du tourisme ?
Déjà, il faut relever que l’action de Renaud Muselier quand il était président du CRT, a permis de réunir les CRT Paca et le CRT Côte d’Azur en une seule entité. J’ai rencontré le maire de Cannes M. Lisnard, président du CRT Côte d’Azur, qui est tout à fait d’accord pour que nous travaillions tous ensemble à porter et promouvoir nos trois marques «Monde»: Provence, Alpes et Côte d’Azur.
Quelles vont être les actions significatives pour imprimer votre marque ?
Il faut vraiment asseoir nos trois marques «Monde». Maintenant que nous avons réussi à fédérer tous les acteurs régionaux, structurer, appeler les budgets et aller chercher d’autres partenaires. Sur la marque Provence par exemple, nous comptons déjà partenaires mais nous ne pouvons en rester là : nous devons aller plus loin, lever les budgets conséquents pour avancer tous ensemble. Le président Muselier avait insufflé une dynamique de croissance de % en , de l’activité. Charge à nous en , de faire au moins aussi bien.
Vous êtes également en charge d’actions inscrites dans le dispositif « Guerre du feu » lancé par Renaud Muselier.
Le président Muselier, à ce sujet, m’a confié la direction du comité de concertation des risques régionaux. Nous étions d’ailleurs dans la semaine, réunis à La Londe. Nous avons établi un calendrier pour parcourir les départements et rencontrer les élus. La « guerre du feu » est de pouvoir mettre en place des procédures qui permettront de mieux informer les populations, d’avoir une véritable culture du risque, de mettre des moyens au service de nos pompiers et d’obtenir des moyens aériens.
Le dispositif est indissociable de la politique touristique...
On a une région exceptionnelle, avec de très grandes manifestations… Aujourd’hui, si on veut poursuivre le développement touristique et l’attractivité de notre région, il faut, effectivement, préserver nos paysages.