Prison avec sursis pour le berger d’Aups qui avait négligé ses chiens
Le tribunal correctionnel de Draguignan n’a pas été rosse hier envers Jean-Vincent, un ex-éleveur ovin de 38 ans, soupçonné d’avoir laissé mourir ses chiens de faim et de soif, lors de la canicule de l’été dernier à Aups. Retenant principalement des maltraitances sur une de ses chiennes, il l’a condamné pour abandon d’animal domestique à trois mois de prison avec sursis, 500 € d’amende, et à l’interdiction de détenir un animal domestique.
Chiens morts sur son terrain
Car ce sont sept chiens au total qui étaient visés dans la procédure lancée contre Jean-Vincent, après que la représentante d’une association de protection animale a alerté les gendarmes. Elle avait elle-même été sollicitée par des voisins du berger. Selon eux, après la vente de ses brebis et l’arrêt de son activité mi-juillet, il avait laissé ses chiens (quatre montagne des Pyrénées et trois bâtards) sur son terrain, sans soins. Deux chiens avaient été retrouvés morts à la mi-août, une chienne, Sassa, avait été récupérée avec un chiot mort-né et trois autres dans son ventre. Sur le terrain, les gamelles étaient vides, et les chiens n’avaient pas d’eau à boire.
La mauvaise réputation
« Je n’ai jamais laissé crever mes chiens, a contesté JeanVincent. J’allais tous les jours leur porter vingt litres d’eau et des croquettes. Je ne pouvais pas les prendre chez moi, j’habite un studio. Mon souhait était de les donner à d’autres éleveurs. Mais j’étais en plein divorce, je n’ai pas eu le temps de m’en occuper. Je reconnais n’avoir pas vu qu’il restait un chiot dans le ventre de Sassa. » Et sur les témoignages à son encontre ? «Je ne suis pas du coin, je n’ai pas été accepté. Pendant des années on m’a traité de mauvais berger. Je pense que mes chiens ont été empoisonnés. » La présidente a regretté qu’il n’y ait pas eu d’analyses sur les cadavres des chiens. «Ces négligences ne constituent pas un abandon volontaire », a plaidé Me Geoffrey Barthélemy en demandant la relaxe du berger. Il l’a en partie obtenue, mais le tribunal a estimé que s’il n’était pas sûr de tous les éléments qui lui étaient soumis, dans le cas de Sassa, il s’agissait bien de maltraitance.
« Stop Macron » : manifestation ce samedi à Marseille
Cesamediavril,à heures, les Varois pourraient être nombreux à Marseille. Et pas seulement pour assister au match Toulon (RCT) Montpellier (MHR), mais aussi pour participer à la marche « Stop Macron », organisée à l’initiative d’un collectif d’organisations syndicales, d’associations, et d’organisations politiques dont la France insoumise. Rendez-vous est donné à heures, sur le Vieux-Port pour marcher sur la Canebière jusqu’à la Castellane avec un mot d’ordre simple et basique : « Stop Macron ». Cette mobilisation, issue de divers mécontentements (cheminots, étudiants, salariés de la fonction