Braquage de Kim Kardashian : un Azuréen interpellé par la PJ
Avec l’interpellation de Marc B., un Azuréen de 29 ans, jeudi à 6 h 30 à son domicile de Golfe-Juan, l’enquête sur le braquage à Paris de Kim Kardashian touche à sa fin. Des policiers de l’Office central de répression du banditisme et de la PJ de Nice ont cueilli le malfaiteur qui n’a pas opposé de résistance. Après une garde à vue à la caserne Auvare, le suspect a été transféré à Paris pour être présenté au juge d’instruction. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire. L’individu vient singulièrement faire baisser la moyenne d’âge de ses complices présumés, âgés de 55 à 73 ans, impliqué dans l’agression à main armée de la star américaine de la téléréalité.
Braquage spectaculaire
Le 3 octobre 2016, vers 2 h 10 du matin, une Peugeot 508 noire se gare à l’angle de la rue de Rome, dans le quartier de la Madeleine, à 500 mètres de l’hôtel de Kim Kardashian. C’est dans cette discrète et luxueuse résidence hôtelière de Paris que la bimbo millionnaire sera délestée de bijoux estimés à 9 millions d’euros. Une fois fondus, les bagues et colliers auraient rapporté quelques dizaines de milliers d’euros à chacun des protagonistes, notamment à cet Azuréen qui se serait contenté de faire le guet. Dix personnes – essentiellement des truands chevronnés bien connus de la police – étaient jusqu’à présent mises en examen. Notamment Pierre B., 73 ans, dit « Pierrot », déjà connu pour trafic de stupéfiants, vol à main armée, fausse monnaie… et retiré dans la région de Grasse où il côtoyait Marc B. Lui aussi est accusé d’avoir surveillé les environs au moment de l’attaque à main armée. Ce braquage spectaculaire au retentissement mondial avait eu lieu alors que Kim Kardashian, 37 ans, séjournait à Paris à l’occasion de la Fashion Week.
Empreintes génétiques
Armés, masqués, vêtus des blousons de police, les agresseurs avaient entravé le veilleur de nuit. Au moins deux d’entre eux auraient pénétré dans l’appartement de leur victime. Menacée d’un pistolet, la star avait été ligotée, bâillonnée puis enfermée dans la salle de bains. Kim Kardashian s’était libérée de ses liens avant de donner l’alerte. Des liens sur lesquels les enquêteurs avaient pu isoler les empreintes génétiques de vieilles connaissances.