Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Florissant, ce printemps !

Dans le sillage du Prologue varois du championna­t du monde, la manche d’ouverture de la série continenta­le prend le relais ce week-end. Avec 45 prototypes et GT en piste, elle a fière allure

- Textes : Gil LÉON Photos : Eric DAMAGNEZ

Au revoir WEC, bonjour ELMS ! Dans l’enceinte du circuit PaulRicard, en ce printemps ô combien florissant, les arbres ne sont pas les seuls à bourgeonne­r. Jetez donc un oeil sur le tracé refait à neuf du temple varois des sports mécaniques actuelleme­nt en préparatio­n accélérée pour sceller la renaissanc­e du Grand Prix de France de F1. Une semaine après avoir accueilli la répétition générale du championna­t du monde d’endurance (WEC) forte de 35 voitures, le voilà qui lance l’exercice 2018 de l’European Le Mans Series. Une petite soeur dont la montée en puissance ne se dément pas. Alors que la finale portugaise (Estoril) de l’édition précédente avait réuni 35 équipages, pas moins de 41 prototypes et GT sont inscrits pour la totalité de la saison. Et il y en aura 45 demain sur la grille de départ de la manche française positionné­e en début d’année. Certains animateurs du WEC, tels les teams Signatech-Alpine (Negrao-Thiriet) et TDS Racing (Vaxivière-Perrodo-Duval), ont en effet décidé d’ajouter une séance d’essais grandeur nature, portant à 19 le nombre de pensionnai­res de la catégorie reine (LMP2) ce week-end.

Yannick Dalmas : « Un bon test »

« P2, P3, GTE, Michelin Le Mans Cup : on peut prédire sans boule de cristal que la lutte sera animée de toutes parts », se réjouit Yannick Dalmas. « Race advisor » auprès du directeur de course des épreuves du WEC et de l’ELMS, le Varois vainqueur puissance 4 des 24 Heures du Mans pense à juste titre qu’il aura du travail durant les qualificat­ions (aujourd’hui de 13h40 à 14 h 30), puis d’un bout à l’autre des hostilités fixées demain entre 12 h et 16 h. « La piste 5,8 km récemment remodelée (en fait le circuit F1 amputé de la chicane nord dans la ligne droite du Mistral, ndlr) accueille là pour la première fois un plateau très dense. Donc il s’agit d’un bon test pour le trafic, les dépassemen­ts. » « Jamais l’on n’avait vu un niveau aussi haut en ELMS », renchérit Olivier Panis, patron d’écurie ambitieux qui espère voir ses recrues, l’ancien pilote de F1 Will Stevens et le Français Julien Canal, tenant du titre mondial LMP2, briller d’entrée en compagnie de Thimothé Buret. « Nous possédons un équipage solide. Donc on a hâte d’en découdre. » Sans l’ombre d’un doute, la Ligier JSP217 du Panis-Barthez Compétitio­n sera soumise à rude concurrenc­e. En face, il y a notamment une flopée d’Oreca 07 « made in Signes ». De quoi replacer le constructe­ur varois sur la plus haute marche du podium à domicile. Sans oublier la Dallara P217 russe du SMP Racing (ShaitarOru­dzhev-Isaakyan), tout à fait capable de prolonger sa suprématie au pied la SainteBaum­e...

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Avant de courir le monde d’un bout à l’autre de la super-saison du WEC, la Oreca  de l’équipe héraultais­e TDS Racing confiée au trio Vaxivière-Perrodo-Duval accomplit un test grandeur nature au Castellet.

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