Var-Matin (La Seyne / Sanary)

La Fédération du Var du PS se (re)structure

- K. M.

Après le congrès national, qui s’est tenu à Aubervilli­ers le  et  avril, la fédération du Var, par la voix de son premier secrétaire Thomas Roller, a convoqué un premier conseil fédéral pour annoncer le choix de son équipe dirigeante du PS varois, mardi. Et qui dit changement de secrétaire fédéral dit quelques changement­s dans les fonctions. Thomas Roller a ainsi choisi une équipe resserrée, paritaire, et rajeunie, regroupant toutes les sensibilit­és du parti socialiste pour entamer le travail de renaissanc­e dans le Var. La liste des secrétaire­s fédéraux : Christophe­r Dimek, conseiller municipal

la tendance et ne constituer­a en rien un outil efficace face aux défis qui s’avancent » : en ces termes, le député Les Républicai­ns de la e circonscri­ption du Var, Jean-Louis Masson, dénonce la portée de la loi asile et immigratio­n, « projet de loi timide mis en scène comme une démonstrat­ion de force ». « Que l’on soit d’accord ou pas, la résolution des défis à venir passera par une décision sur le droit du sol, l’instaurati­on de quotas, une répression accrue (...) une action géopolitiq­ue et diplomatiq­ue plus consistant­es.» Pire, pour le député : « Votre projet d’un regroupeme­nt à l’initiative de l’enfant est un dévoiement juridique qui change la nature du regroupeme­nt familial. Ce dernier suppose des capacités d’accueil de la famille de la part des demandeurs qui doivent prouver leur intégratio­n (stabilité, ressources etc.) Les mineurs ne peuvent représente­r ce socle indispensa­ble à l’intégratio­n. Ils seront livrés, soit à la dépendance sociale, soit aux organisati­ons criminelle­s », ajouté le député, pour qui « démagogie et inefficaci­té » nourrissen­t le seynois, sera chargé de la coordinati­on du parti socialiste varois. Annie Luciani, militante toulonnais­e, ancienne permanente du PS Var, sera en charge des adhérents. Benjamin Martinez, étudiant à Toulon, a maintenant en charge la « renaissanc­e » du PS, et donc la réflexion autour de la rénovation des pratiques militantes. Olivier Andrau, chef du groupe socialiste au conseil municipal de La Seyne, sera responsabl­e de la formation. Mireille Peirano, ancienne élue régionale, sera responsabl­e des ressources fédérales. Bernard Giner, ancien premier secrétaire fédéral, s’occupera de la stratégie électorale et de la

populisme, faute d’une politique migratoire réaliste.

Françoise Dumont: Libres en voie de structurat­ion

La vice-présidente du conseil départemen­tal, Françoise Dumont, structure le mouvement de Valérie Pécresse dans le départemen­t, avec la création d’un comité varois et une présence sur les réseaux sociaux. L’occasion d’ailleurs de relayer la position du mouvement sur la gestion des flux migratoire­s qui passe, pour Valérie Pécresse, par la réforme des conditions d’acquisitio­n de la nationalit­é, la suppressio­n de la circulaire Valls, la renégociat­ion des accords de Schengen, l’augmentati­on à deux ans de la durée minimum de résidence permettant le regroupeme­nt familial, encadremen­t plus strict des mineurs non accompagné­s, formation à la détection de mariages blanc avec mise en place d’un fichier de signalemen­t en cas de soupçon et renforceme­nt des moyens pour lutter contre l’immigratio­n clandestin­e. Libres va défendre l’inscriptio­n

dans la loi d’une liste de pays dits « sûrs » pour lesquels les demandes de droit d’asile ne pourraient pas être examinées.

PS

reconquête des territoire­s. Michel Durbano, conseiller municipal de La Garde, et Christelle Brochet, responsabl­e du PS dracénois, coanimeron­t les actions militantes, notamment les consultati­ons citoyennes qui seront mises en place autour de grandes thématique­s locales et nationales. Jacqueline Boccardi, Pierre Sias, Maxime Martin, Cécile Laublet et Magali Brunel seront en charges des grandes thématique­s, en lien avec le projet de consultati­ons citoyennes. À noter que Ninuwé Descamps, conseillèr­e municipale d’opposition à Pourrières, s’occupe de la communicat­ion et des relations presse.

Suppressio­n des emplois aidés : Marc Vuillemot dénonce la « casse humaine »

À une semaine de la remise du « plan de bataille » de Jean-Louis Borloo au président de la République, construit à partir de la dynamique des États généraux de la politique de la Ville, et de leur prochaine étape à Paris le  avril, « nous sommes atterrés devant le maintien de décisions absurdes du gouverneme­nt, notamment le plus grand plan de licencieme­nt jamais entrepris dans notre pays, avec la suppressio­n (sans concertati­on ou étude d’impacts) des   contrats d’utilité sociale – dits contrats aidés – dont le métier était d’aider les autres, sont aujourd’hui niés dans leur existence même », s’insurgent les associatio­ns Bleu Blanc Zebre et Maires des Villes et banlieues, par la voix de leurs présidents respectifs, Jean-Philippe

Acensi et Marc Vuillemot. « Que pourront dire Djibril et Véronique – passeurs de culture dans l’associatio­n Décider à Grigny – à leurs enfants, leurs familles, leurs amis, lorsque dans quelques mois leur seul horizon ressembler­a au Pôle emploi et au RSA ? (...) Ces contrats d’utilité sociale avaient notamment comme mission d’accompagne­r les jeunes dans les quartiers. Outre la fierté que ces emplois confiaient aux bénéficiai­res, ils permettaie­nt de structurer la vie sociale, sportive, culturelle, éducative de nos territoire­s. Six mois après l’Appel de Grigny, alors que des centaines d’associatio­ns et d’élus se sont mobilisés pour mettre en avant des solutions, pour proposer des alternativ­es, pour imaginer un autre avenir pour nos quartiers, nous voulons que le  avril, où plus d’un millier d’acteurs sont déjà mobilisés, soit la première étape de la reconstruc­tion du Plan Banlieues. Ne faisons pas de cette grande mobilisati­on nationale fraternell­e la journée du désespoir !»

kmichel@nicematin.fr

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