Des militants identitaires bloquent un col des Alpes
Adeptes des actions spectaculaires, des militants de Génération Identitaire ont investi hier un col des Hautes-Alpes emprunté par les migrants cherchant à passer d’Italie en France, suscitant l’indignation d’une partie de la gauche. En matinée, une centaine de militants d’extrême-droite ont pris position au col de l’Echelle, culminant à m à km de la frontière italienne. L’endroit est devenu un « point stratégique de passage des clandestins » depuis plusieurs mois. Le groupe de militants, qui réclame « le blocage définitif » de ce col, compte des Français, mais aussi des Italiens, Hongrois, Danois, Autrichiens, Anglais et Allemands.
non inscrits ont défendu vainement des amendements pour interdire le placement de mineurs en rétention, rejoints par le
nouveau patron, s’est fait vider d’une manifestation où il s’était invité, contraint de se réfugier piteusement dans un estaminet, Mélenchon traverse un sérieux trou d’air confirmé par toutes les enquêtes d’opinion. De l’autre côté de l’échiquier, rien à attendre, LR trouve que les réformes ne sont pas assez dures et a rejoint mardi les troupes de la République en marche pour voter le changement de statut de la SNCF. Dans un pareil contexte, Emmanuel Macron aurait bien tort de se gêner.
MoDem Erwan Balanant. D’autres amendements de gauche, notamment pour revenir à 45 jours, ont subi le même sort.
Tolbiac et d’ailleurs sont les pires ennemis de la classe ouvrière et du mouvement social ? Philippe Martinez ferait bien de relire les déclarations de son prédécesseur Georges Séguy en mai où il dénonçait, parlant de la contestation étudiante, un mouvement qui n’a pas d’autre objectif que d’entraîner la classe ouvrière dans des aventures. Ce matin encore, débattant avec une militante CGT, je reste interloquée devant son refus de reconnaître que le spectacle affligeant des amphis dévastés effraie les citoyens, parents, étudiants, usagers et contribuables même ceux d’entre eux qui sont les plus opposés à la politique du pouvoir en place. La convergence des luttes est bien le pire adversaire des grévistes de la SNCF.