Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Le chiffre 

- LAURENT SEGUIN Joël Da Silva, entraîneur du SRVHB : Geoffroy Krantz, arrière du SRVHB, au micro de SFR Sport  : PROPOS RECUEILLIS PAR A. D.

arrêts. Peu en vue contre Saran trois jours plus tôt en championna­t (seulement  arrêts), Mihai Popescu a brillé hier dans les buts raphaëlois. À titre de comparaiso­n, le rempart catalan n’a stoppé que cinq tirs. Oui, ces Espagnols de Granollers n’ont pas regardé les Raphaëlois bien longtemps droit dans les yeux. Allez, un quart d’heure tout au plus. Le temps de voir Mihai Popescu décourager les premiers tireurs catalans qui, en à peine quelques minutes, ont dû voir les buts raphaëlois comme rétrécir. Puis, quand celui qu’il faudrait vraiment songer à rebaptiser « Muraille » Popescu signait son cinquième arrêt et quand Dipanda trouvait pour la troisième fois le chemin des filets, les Varois avaient déjà creusé un écart de six buts (11-5, 17e).

En route vers un second Final Four

Un pécule qui passait très vite à sept, puis même huit buts d’avance quand Barachet ouvrait son compteur (168, 28e). Oui, hier, les Varois voyaient large. Et ils n’ont surtout pas perdu de vue que trois jours plus tôt ils avaient laissé des joueurs de Saran, pourtant menés de trois buts à la pause (1411), revenir au score et décrocher un étonnant match nul (30-30). Bon pied, bon oeil, Krantz, Dipanda, puis Lynggaard et Sarmiento (22-13, 38e) ont donc poursuivi l’effort. Tant et si bien qu’à vingt minutes de la fin, les Raphaëlois possédaien­t déjà onze buts d’avance. Alors, forcément, au cours d’un temps mort posé par Joël Da Silva, le Palais des sports, malheureus­ement un peu creux hier soir, se lançait dans une longue série de clapping. Encouragés, les Varois repartaien­t au combat, Popescu signait son quatorzièm­e arrêt et son second but. Et non, même si le coup d’envoi avait été donné une heure plus tôt par une spécialist­e des lunettes, ce n’était pas une illusion d’otique, le SRVHB possédait bien un pécule de quatorze buts à la fin d’un match aller rondement mené. Alors évidemment, il ne faudra pas perdre de vue qu’il restera à jouer un retour dimanche prochain dans la banlieue de Barcelone. Mais très franchemen­t, avec une telle avance et surtout avec une expérience européenne qui commence à peser, on n’est pas loin de penser que les supporters raphaëlois peuvent déjà faire les yeux doux au dernier carré de cette coupe EHF. Et on ne leur portera certaineme­nt pas le mauvais oeil en songeant au second Final Four consécutif de leur SRVHB. Adrien Dipanda, arrière droit du SRVHB : « On jouait contre une équipe qui venait de battre le Barça. Nous, on restait sur un match nul contre Saran, on n’était pas dans les mêmes dispositio­ns mentales, mais c’est un match qu’on attend depuis un an. C’est notre objectif d’aller au Final Four. Tout le monde a été à son meilleur niveau. Eux, ils ont douté dès le début. On a pris l’ascendance physique et on a creusé l’écart petit à petit et devant notre public, c’est idéal. On s’est dit qu’il fallait gagner ce match. Quatorze buts, c’est énorme, mais il faut rester vigilant. »

« C’est le match que l’on souhaitait faire. Il fallait mettre de l’intensité sur le poste défensif car en Espagne, ils jouent beaucoup sur les trajectoir­es. On n’a pas fait briller le gardien brésilien et c’est bien, car il peut faire tourner le match à lui tout seul. On a su exploiter notre point fort, qui est le jeu grand espace. Ça nous a permis de marquer des buts faciles. Leur base arrière a été en difficulté, c’était une belle soirée. On a une bonne semaine de travail qui arrive, on n’ira pas làbas pour visiter. Dans le sport, tout peut se passer. »

« J’ai déjà vécu des remontadas de folie (Montpellie­r - Flensburg, Ligue des champions , Ndlr), je n’ai pas envie de revivre ça la semaine prochaine. Mais il y a une belle émulsion du groupe, on sent vraiment qu’on a envie d’aller chercher quelque chose ensemble. Il est en train de se passer quelque chose... »

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