JOURNÉE) - HIER CONTRE MARIGNANE-GIGNAC L’Étoile peut encore décrocher la lune
FRÉJUS/ST-RAPHAËL - MARIGNANE-GIGNAC : -
À Saint-Raphaël, stade Louis-Hon, l’Étoile Fréjus/SaintRaphaël bat Marignane Gignac FC 1 à 0 (0-0). Arbitre : M. Rouquette. Spectateurs : environ 1000. But : Gbizie (68). Avertissements : Letievant (8), Gbohou (87), Huguenot (89) à Fréjus/Saint-Raphaël. Assana (17), Renaut (63), Kakiamosiko (79), Thereau (87) à Marignane Gignac. FRÉJUS/SAINT-RAPHAËL : Fabre – Delvigne, Dumas, Letievant, Tiberi (Mouillon, 51) – Orinel, Gbohou, Diaw (cap, Huguenot, 73), Goncalves (Tlili, 58) – Campeon, Gbizie. Entraîneur : Jean-Noël Cabezas. MARIGNANE-GIGNAC : Kouakbi – Kwasnik, Nicodeme, Renaut (cap), Ben Ahmed – Thereau, Assana (Coulomb, 85), Seymand (Akeb Daoud, 65), Bosca (Kakiamosiko, 72) – Ramalingom, Bru. Entraîneur : Patrice Eyraud.
On les avait quittés dans la pénombre d’un triste mercredi soir et sous une pluie si diluvienne qu’elle aurait été capable de faire hésiter un Écossais à mettre le nez dehors. On les a retrouvés dix jours plus tard sous un soleil éclatant qui aurait tout aussi pu faire hésiter notre Écossais. Mais fort heureusement, la météo n’était pas
seule hier à trancher avec le derby varois achevé le 11 avril sur un nul (0-0) en pleine alerte orange face à Toulon.
Un arbitrage déplorable
Car pour le jeu, même s’il a fallu attendre plus d’une demi-heure, hier, et l’incursion de Ramalingom dans la défense étoiliste pour qu’enfin un frisson traverse les gradins bien garnis de l’enceinte raphaëloise (32e), on a été bien mieux servi que face à Toulon, une fois la crispation de l’enjeu envolée. Après une première mitemps un brin timide entre deux équipes qui jouaient gros hier, tout s’est accéléré, pour un final en apothéose. Évidemment le but de Gbizie, qui ouvrait la marque d’une frappe à ras de terre venue de la droite pour battre Kouakbi sur son petit filet opposé (1-0, 68e), y était pour beaucoup. Mais c’est surtout un arbitrage lamentable de M. Rouquette qui offrait une Fabre Orinel Gbizie
fin de partie survoltée. Sur un tacle assassin d’Assana, Delvigne, blessé, devait quitter ses partenaires. Et puisque l’arbitre oubliait la deuxième biscotte du numéro 6 provençal, l’Étoile se retrouvait en infériorité numérique (les trois changements ayant été effectués, dont l’entrée de Tlili, sept mois après sa blessure ). Louis-Hon grondait, LouisHon conspuait, mais après dix bonnes minutes à craindre le pire, Louis-Hon exultait enfin. Une joie d’autant plus forte que le public était sans doute soulagé d’avoir évité la douche écossaise.