‘‘ Jongler entre la voile et les études c’est tendu ”
Je galérais un peu au début. Mais depuis que je me suis mis au radial, j’ai toujours couru avec les seniors. Je savais à quoi cela ressemblait. Je n’ai plus les événements jeunes pour me rattraper. J’ai progressé continuellement. Quand tu commences à voir que cela fonctionne, au plus tu veux performer. J’en veux de plus en plus. Si j’ai réussi à faire ça (elle mime des paliers), je vais faire ça. Tu ne vois pas tes performances évoluer car ton niveau d’exigence augmente.
Les premiers résultats chez les « grands » ?
C’était un peu inespéré pour ma première année chez les seniors. Je ne m’y attendais pas trop surtout que c’était mon deuxième objectif de l’année. En plus, c’était au Japon, là où auront lieu les prochains Jeux Olympiques dans deux ans. C’était une bonne surprise.
C’est allé vite...
Depuis ma première année de kiné, je navigue crescendo. Au fur et à mesure que mes études avancent, j’arrive à naviguer davantage. C’est le travail qui paye. J’avais des signes, comme ma Oui, c’est tendu ! Je fais des blocs où, pendant deux mois, je vais à l’école et puis deux mois axés sur la voile. En ce moment, ce sont des blocs d’une ou deux semaines.
Peut-on dire que la saison est réussie?
J’ai eu mon année scolaire, mon objectif était de faire un top aux championnats du monde pour rentrer en équipe de France. Je voulais faire un top au Japon car c’est le pays des prochains Jeux. J’ai aussi réussi. C’est une saison plutôt réussie.
Ce début d’année est plus difficile en revanche...
Oui, ça s’est plutôt mal passé... La saison a commencé en janvier avec la première manche de coupe du monde à Miami où je me suis cassé le coude trois jours avant la course. J’ai dû rentrer en France. Ça m’a permis de faire un bloc à l’école. Je n’ai pas navigué pendant un mois et demi. Début mars, j’ai repris l’entraînement. Et ensuite à Palma, en coupe d’Europe, j’ai été disqualifiée. Au fond, cela a été une bonne remise en question.