Notre journal va bouger !
À compter du samedi 5 mai, « Var-matin » présentera un nouveau visage en faisant évoluer ses éditions locales et avec un nouveau magazine
Àcompter du samedi 5 mai, votre journal évolue : une nouvelle Une, des éditions « élargies », un nouveau magazine… sont au menu de cette (r)évolution que détaille Denis Carreaux, directeur des rédactions du groupe Nice-Matin.
Une question simple : pourquoi changer ?
Dans un monde qui bouge à une vitesse folle et où le numérique bouleverse le visage de l’information, faire évoluer nos journaux est devenu une nécessité. On innove donc et on se remet en question pour mieux répondre aux attentes de nos lecteurs.
Cette évolution sera visible dès la Une?
La Une, qui est la vitrine du journal, n’avait pas évolué depuis trois ans et demi. Elle sera plus percutante et s’adaptera mieux à l’actualité. Fidèles à notre mission d’information de proximité, nous continuerons bien sûr à privilégier en Une les titres consacrés à l’actualité et à la vie locale.
Le périmètre des éditions, justement, va, lui aussi, changer ?
Nous avons souhaité l’adapter au mode de vie des habitants de nos territoires, qui a évolué tout comme les structures administratives, tant dans les Alpes-Maritimes que dans le Var. Nos éditions locales doivent tenir davantage compte de la mobilité des lecteurs et de l’information : désormais, on habite à un endroit, on travaille dans un autre et on pratique des loisirs dans un autre encore. Notre journal devait être davantage en phase avec cette réalité, appréhender l’information et en rendre compte sur des territoires plus larges…
Concrètement ?
Nice-Matin et Var-matin comptent actuellement, sur les deux départements et Monaco, quatorze éditions. À compter de samedi prochain, elles seront neuf, dont, par exemple, une grande édition métropole toulonnaise, une autre pour la métropole niçoise et une pour le grand ouest des Alpes-Maritimes, autour d’Antibes, Cannes et Grasse, un bassin de vie qui correspond au pôle métropolitain qui vient d’être constitué.
N’est-ce pas paradoxal, pour un journal de proximité, de regrouper des éditions ?
Cette évolution se fait sans remettre en cause la moindre implantation dans nos territoires. Nos journalistes, nos correspondants locaux, resteront tout aussi présents sur le terrain. Ce qui compte avant tout, c’est la qualité des informations que nous donnons à nos lecteurs. Ils attendent le meilleur de leur journal. Nous sommes de plus en plus exigeants sur les choix de sujets et les modes de traitement. La valeur ajoutée journalistique doit être visible et nos journaux doivent être les premiers sur l’info, du fait-divers au coin de la rue à l’enquête à portée nationale. Par ailleurs, les bonnes histoires n’ont pas de frontière. Les bons sujets, ceux qui vous touchent, ceux qui font parler autour de la table du salon ou à la terrasse du café, doivent se retrouver dans toutes les éditions. Je rappelle enfin que, pour respecter la proximité, qui est notre marque de fabrique, le journal débute depuis deux ans par l’actualité locale. C’est un choix fort que nous confirmons.
Ne craignez-vous pas les réactions des lecteurs, à l’image de ceux de la nouvelle édition Monaco-Menton, qui a pris un temps d’avance ?
Il y aura forcément des réactions, légitimes, naturelles, car nous bousculons les habitudes de lecture, ce qui peut déstabiliser certains de nos lecteurs. C’est pour cela que nous sommes extrêmement attentifs à leurs réactions et à leurs remarques. Il n’y aura pas moins d’informations, mais des informations mieux traitées et mieux hiérarchisées. Par ailleurs, il ne faut pas perdre de vue que nous travaillons la complémentarité de l’information entre le papier, nos sites internet et les réseaux sociaux. Grâce à cet ensemble de supports, chaque mois, quatre millions de personnes sont en contact avec nos marques !
Le printemps du journal sera, également, marqué par le lancement d’un magazine, #Nous, dont l’approche est annoncée comme « totalement novatrice dans la presse quotidienne régionale ». A quoi doit-on s’attendre ?
Ce nouvel hebdomadaire sera distribué, en plus du TV Magazine, avec le journal du samedi. Il vient étoffer notre offre magazine de fin de semaine, en complément de l’hebdo Week-end du vendredi, axé sur l’offre culturelle et de loisirs. Ce nouveau magazine intégrera les pages « Histoire », très appréciées. Nos lecteurs retrouveront désormais le cahier « Santé », qui reste un rendez-vous majeur, dans l’édition du dimanche.
Quel sera donc le visage de #Nous ?
#Nous, c’est un pari très fort. Il consiste à privilégier l’humain, les réussites, les initiatives citoyennes. Nous sommes fiers des gens qui bougent et qui se bougent dans le Var, dans les Alpes-Maritimes, à Monaco. Nos lecteurs les retrouveront au fil de pages conçues autour de la fierté d’appartenance à nos territoires, avec des reportages sur le cadre de vie et l’environnement, l’histoire et le patrimoine, les tendances nouvelles en matière d’architecture, de mode, de gastronomie, de bien-être, etc.
Ce sera donc le magazine du territoire, des gens d’ici et de l’information positive ?
Oui… Et il répondra à un vrai besoin, comme on l’a constaté avec l’offre numérique payante, qui fait la part belle au journalisme de solutions. Elle séduit un public plus large et attire de nouveaux lecteurs.
Faut-il s’attendre également à une… évolution du prix ?
Pour proposer une offre diversifiée, continuer à défendre un journalisme indépendant, de qualité, maintenir notre implantation dans les territoires et assurer tout simplement la pérennité de notre entreprise, il est économiquement obligatoire de faire évoluer le prix du journal. L’offre du samedi passera ainsi à €, le tarif du journal restant inchangé les autres jours.