Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Amigar célèbre ses  ans d’âge

- LIMP

Amigar a fêté ses vingt ans au Pas de saint Vincent, en présence de son emblème, le célèbre Coqovin.

La commune libre de la gare de Bandol (Amigar), avec à sa tête la mairesse Magali Turc, vient de fêter son vingtième anniversai­re au Pas de saint Vincent (pont des Maures). « Comme le bon vin; Amigar ne vieillit pas, elle s’élève », déclarait à cette occasion Jean-Pierre Boyer, grand maître des chevaliers de l’ordre illustre de Méduse, garant de l’AOP du seul vignoble intra-muros bandolais. Vignoble planté sur un tènement qui appartenai­t à la SNCF, cédé à la ville puis à Amigar sous la magistratu­re d’Aimé Briasco. Il est placé sous la “protection militaire” de la république libre des Canuts de Lyon. Ses grappes sont vinifiées au Château Salettes

en même temps que les meilleures baies du domaine. Lors de la cérémonie anniversai­re, il a été procédé à l’habituelle “relocalisa­tion du centre de l’univers”, avant de rejoindre, en grand équipage une guinguette au bord de l’eau afin d’y faire ripaille au son des triolets d’un piano à bretelles.

La commune libre vers une dictature ?

Par ailleurs, René-Louis Thomas surnommé par ses

(1) détracteur­s “l’ignoble” ou “l’infâme Ardéchois”, qui menait au sein de la commune libre le rôle de “grand opposant”, a annoncé sa démission. Motifs : « Face à la rigidité de la mairesse qui ne

souffre d’aucune contradict­ion, qui n’admet aucune remarque, fut-elle judicieuse, j’ai décidé de démissionn­er. Je lui laisse l’entière responsabi­lité de ses futures décisions ainsi qu’à ses affidés et ses courtisans dont la lâcheté n’a d’égale que leur rampante soumission. Je crains pourtant, et je préfère en tenir informé les administré­s, que la commune libre ne devienne une dictature et que sa dirigeante n’ait désormais d’autre préoccupat­ion que de se succéder à elle même. Je crains qu’elle ne remplace la Coupo santo par un hymne composé à sa seule gloire. Quant au grand projet consistant à construire un port en eau profonde du côté de la gare, il semble qu’elle l’ait, René-Louis Thomas a prononcé un discours officiel annonçant sa démission de l’opposition et sa crainte d’une dictature.

par manque de courage politique et d’ambition, purement et simplement enterré ». Fermez le ban ! 1. René-Louis Thomas se consacrera­it désormais au “Mondial Rabelais du Saucisson”

 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France