Ils utilisent l’électrique au quotidien

Échanger avec des utilisateurs de véhicules électriques, c’est témoigner d’une autre utilisation de la route. Pacifiée, à l’image d’un voyage sans bruit. Potentiellement dangereuse aussi, puisque les piétons ne vous entendent pas arriver. « Je viens de battre mon record d’autonomie,   km avec un plein de  l dans mon hybride. , l/ km. En fait, avec ces véhicules, on devient écoresponsable par amusement, on est vigilant sur la clim, on anticipe les freinages », explique un amateur. Mais dans la catégorie des champions du « zéro émission », il faut rendre hommage au Carqueirannais Florent Raspaut (photo), responsable informatique à Aubagne. « Avant je prenais le train, et j’allais à la gare de la Pauline en trottinette électrique. Depuis un an, j’y vais en voiture électrique. Je charge ma Zoé à la maison et au travail. Au début, on a un peu peur de tomber en rade. Mais les constructeurs sous-estiment l’autonomie. » Incollable sur les spécificités de chaque modèle, il avoue avoir payé sa Zoé   € avec une aide de l’État de   €, un superbonus de   € (maintenant   €) parce qu’il a revendu son diesel d’avant , et un avantage constructeur. « En fait, je conduis ma voiture comme un jouet. Je recommande chaudement une électrique comme seconde voiture dans tous les foyers ! » Recharger sa voiture à une borne publique lui coûte  €... pour  km. À réfléchir.