Var-Matin (La Seyne / Sanary)

« Deux fleurons du savoir-faire français »

Lieutenant-colonel Éric, directeur adjoint de la PAF

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Il totalise plus de   heures de vol à bord des Mirage F et Mirage  . Pilote de l’armée de l’air depuis  ans, le lieutenant-colonel Éric (les noms doivent rester confidenti­els) dirige aujourd’hui la Patrouille de France et orchestrai­t jeudi les opérations sur la base de Salon-de-Provence. Entre deux consignes, il a pris le temps de nous expliquer cette drôle d’associatio­n entre F et Alpha Jet. Une associatio­n qui tombe très vite sous le sens.

Racontez-nous un peu comment cette folie s’est mise en route ?

C’est inédit. Ici, rien n’est jamais improvisé, mais ça s’est déclenché très rapidement. On aime associer notre image à l’excellence française, et nous avons ici deux fleurons du savoir-faire français en terme de pilotage.

Et puis l’associatio­n n’a rien de contre nature. Ce sont deux univers très proches…

Oui, évidemment ne serait-ce que par le côté technique. Mais ce sont aussi deux mondes qui se ressemblen­t dans la façon de travailler. La F, comme l’aviation, ce n’est pas seulement un engin et un pilote. Il y a aussi une équipe, des ingénieurs, des mécanicien­s. Tout repose sur leur capacité à oeuvrer ensemble.

Côté performanc­es, quel est l’engin le plus rapide ?

On peut parler de  à  km/h, mais la performanc­e d’un Alpha Jet est minable par rapport à celle d’une F. En revanche, quand il décolle à  km/h, l’avion poursuit encore son accélérati­on et atteint  km/h. Mais ici le but n’était pas de faire une course. Il ne s’agissait pas d’être dans la comparaiso­n, mais plutôt de mettre l’excellence française à l’honneur.

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