Allez, ciao et bonsoir...
Le HTV a raté ses adieux à domicile avec l’élite du basket français. Salle fantôme, triste « ambiance », début de match raté et victoire presque trop facile de Cholet
Trois, peut-être quatre cents spectateurs, c’est tout. Ils seront les derniers à avoir vu un match professionnel de Hyères-Toulon à domicile, avant rétrogradation(s). Vont-ils s’en souvenir ? Pas sûr, tant le spectacle proposé sur le parquet était au moins aussi affligeant que les tribunes vides. Dans leur palais fantôme, les Varois n’ont pas trouvé d’énergie, de rythme ni de motivation pour attaquer la rencontre. Une entame fatale, face à une équipe de Cholet venue sceller son maintien. De biens tristes adieux. Autant que la disparition de l’ancien président de la FFBB, Yvan Mainini, qui a eu droit à une minute de silence.
Smith blessé à l’épaule
Le score final (80-86) aurait pu être plus lourd. Mais les Choletais, sans état d’âme en début de match, ont clairement laissé le HTV revenir, de -24, écart maximal, à -5 à neuf secondes du buzzer. Gotcher (21 pts dont 19 en première mi-temps) a fait très mal. Rousselle, de retour de blessure, et Evans, l’ancien du HTV de retour dans le Var, aussi. En face, Arnold (29 pts, record battu) s’est démultiplié, en vain. Lents et tendres en défense, maladroits près du cercle adverse, les marins jaunes ont trop vite été débordés (15-31, 10e puis 18-42, 14e !). Dès lors, le yo-yo, au bout duquel ils pendaient, n’est jamais remonté. Fofana et Prénom s’y sont employés (31-46, 17e). Mais la sortie de Smith, blessé à l’épaule, a ré-éteint la lumière (31-54 à la pause). En seconde période, le sursaut est venu d’Arnold, qui a enquillé un 4/4 à 3 pts. Le matelas en faveur des Choletais a été grignoté. L’écart est retombé à quinze unités à l’aube du quatrième quart-temps, après une claquette de Tolbert et un drive d’Arnold (57-72, 30e). Puis même douze, grâce à l’impact de Prénom. Et donc cinq dans les ultimes secondes. Hyères-Toulon a limité la casse, mais il partait de bien trop loin. Il repartira
de bien trop bas l’an prochain...