Sous le signe de la fête
Les hasards du calendrier font parfois bien les choses. En effet, pour son dernier match à domicile de la saison, le Sporting club de Toulon accueille le voisin du Hyères FC (aujourd’hui, 18 h à Bon-Rencontre). Ce derby s’annonce festif, car le mouvement ultra toulonnais fête en cette occasion ses 30 ans d’existence. Animations assurées en tribunes...
Maintenir le leader sous pression
Et aussi sur le terrain. Euphoriques à domicile avec cinq succès consécutifs (13 buts inscrits, un seul encaissé), les Azur et Or doivent gagner pour maintenir Marignane-Gignac, le leader, sous pression... Quelque part, le nul concédé à Mont-de-Marsan (22) ne change pas grandchose car, dans le même temps, les Provençaux, vainqueurs à Colomiers (2-0), gardent leur destin en main. Ils comptent deux points d’avance et un calendrier accessible : réception de Bergerac puis déplacement à Paulhan-Pézenas. Reste à ne pas trembler, car la peur de monter existe aussi. Une peur sur laquelle les Azur et Or veulent surfer. « En football, tout est possible à condition d’y croire », a rappelé
l’attaquant toulonnais Lamine Djaballah. La tête à Bon-Rencontre et les oreilles au stade Saint-Exupéry en quelque sorte… Le Sporting n’aura pas d’état d’âme et voudra continuer d’engranger des points. Même si la première place lui échappe, il reste l’hypothèse d’un repêchage parmi les meilleurs deuxièmes
de N2. Ce qui pourrait être d’actualité lorsque l’on connaît le nombre de clubs en difficulté financière à l’étage supérieur. Les Azur et Or devront toutefois se passer de leur homme protée, Diallo, suspendu. En pleine confiance, Preira sera chargé de terminer le boulot initié par Gomis, Palhares, Moulet et
consorts. À noter le retour de Bayo dans le groupe. De son côté, Hyères, libéré, ne va pas venir pour faire de la figuration. « Si nous jouons comme face au Stade bordelais (1-2) en étant à l’envers du début à la fin, nous allons en prendre cinq. Il y a un maillot à respecter. Et même si la motivation sera forcément toulonnaise, c’est un match de gala que nous ne pouvons pas galvauder », explique André Blanc.
« Parcours de champion »
Voilà pourquoi le coach hyérois a convoqué un groupe élargi de 18 joueurs qu’il réduira au dernier moment. « Le Sporting est favori. C’est une équipe qui, sur la phase retour, réalise un parcours
de champion », poursuit-il. Mais pour l’instant, le champion, c’est Marignane-Gignac. La fête est annoncée à Toulon. Elle serait encore plus belle si Bergerac pouvait réaliser l’exploit dans les Bouches-du-Rhône.