Finir sur une bonne note
Eurovision oblige, on aura sans doute envie de crier à certains artistes, au talent un brin douteux, de la mettre un peu sourdine ce soir devant nos postes de télévision. Mais du côté des Étoilistes en revanche, l’heure ne sera certainement pas à l’extinction de voix. Non, même si les Varois ont sérieusement de quoi déchanter depuis la défaite (2-1) concédée voici quinze jours à Martigues, les hommes de Cabezas sont bien décidés à finir leur saison sur une bonne note. « On doit valoriser ce qu’on a fait avant, annonce d’ailleurs l’entraîneur de l’Étoile avant le dernier déplacement de la saison qui envoie aujourd’hui son équipe à Colomiers. Et puis, on ne sait jamais, on n’a pas le droit de ne pas espérer.»
« C’est la mentalité qui fera la différence »
Oui, n’allons surtout pas plus vite que la musique, la montée en National n’est pas encore perdue et aussi infime soitelle la chance d’accéder à l’étage supérieur doit être jouée à fond. Seul bémol et pas des moindres, le chef d’orchestre de l’Étoile doit composer avec une cascade de forfaits. Aux suspensions d’Antoni Saffour, Sackré Gbohou et Antoine Letievant, viennent en effet s’ajouter les blessures d’Amir Adhadhi, Ryad Nadifi, Stéphane Marignale, « Doudou » Diaw, Cédric Goncalves et du gardien habituellement titulaire dans les buts varois, Michaël Fabre. Soumis à un véritable casse-tête, Cabezas a par ailleurs décidé de ne prendre « aucun risque » avec un Karim Tlili encore convalescent et c’est un groupe de quinze joueurs qui est parti ce matin de Saint-Raphaël. « C’est un peu compliqué, on n’a pas mal de blessés mais à chaque fois qu’on a donné du temps de jeu aux plus jeunes, ils ne nous ont pas déçus, tempère l’entraîneur. Et puis, il ne faut pas se chercher d’excuses, c’est la mentalité qui fera la différence et je compte sur mon groupe.» Au diapason, les Varois sont donc prêts à jouer crânement leur chance et un peu comme Madame-Monsieur avec leur chanson Mercy, ils peuvent au moins prétendre au podium. Et peutêtre à mieux, car après tout, sur cette saison de National 2, comme à l’Eurovision, il faudra attendre la fin du bal pour payer les musiciens.