ET DERNIÈRE JOURNÉE, TOULOUSE - TOULON) Albertini, la joie du printemps «
Il a fêté son but comme un fou... Il était le plus heureux au monde! » L’entraîneur Lluis Bernat Molina et les Toulonnais ont partagé la joie de Valentin Albertini, buteur face à Bastia samedi dernier. Son second en D1, le premier à domicile, dans une cage vide, à la réception d’un cadeau de Nito. « J’ai adoré la sensation. Je me suis retourné vers le banc, les coéquipiers
À H À TOULOUSE
Le groupe toulonnais : Sergio Thiago Souza, Busquets, Jhow, Paulinho, Rafa, Gouled, Albertini, Djebali, El Hafyani, Zulkarnain. Entraîneur : Lluis Bernat Molina. Absents : Edu, Pupa, Nito (choix préservés), Keny (genou). et mes proches , enchaîne l’ailier de 19 ans. Après mon but à Roubaix, je m’étais relâché. Là, je sais qu’il faut que je confirme. Ce n’est pas parce que j’ai marqué que c’est acquis. » Arrivé au TEF en milieu de saison dernière, Albertini est en pleine ascension. Originaire de Saint-Mandrier, où il jouait à 11 (jusqu’en D1 de district), il continue son apprentissage du futsal, non sans mal.
« Un bon exemple »
« S’il continue à s’investir et à travailler, il peut avoir un avenir ici. C’est un bon exemple pour les autres jeunes, encourage son coach. Il a beaucoup évolué depuis un an et demi et il doit encore progresser, dans la compréhension du jeu, la prise de décision et l’occupation des espaces. » Valentin Albertini a donc beaucoup fait banquette. « Huit mois de galère », confie-t-il. Depuis quelques matches – à l’enjeu moindre –, il profite d’un temps de jeu en hausse. « Jouer une minute, ne pas rentrer du tout... Ce n’était pas facile. Mais il répond présent. Et il apporte toujours sa bonne humeur », estime Farah Gouled, qui connaît une situation quasi-similaire. Avec sa vitesse et sa vivacité, le Mandréen compte bien s’installer dans cette équipe toulonnaise. Il sait qu’il lui reste beaucoup de chemin. Il en a déjà parcouru un bon tronçon : le 29 avril 2017, il était expulsé pour une main, quelques secondes après sa toute première apparition en rouge et noir. « Le pire cauchemar pour une rentrée en D1. J’étais au plus bas. » Aux antipodes de la joie du printemps 2018.