APRÈS L’ÉTAPE TUNISIENNE L’affaire corse classée en beauté
Bien sûr, il y aura eu des chutes. Bien sûr, il y aura eu des bobos. Des os cassés même et des espoirs brisés. Bien sûr, il y aura eu des déçus au classement. Frustrés de louper le podium d’un souffle chaud... Mais au final, il n’y aura eu que des sourires. Lumineux comme un accent corse. Des félicitations sincères aussi, adressées aux organisateurs de ce road movie de trois jours sur les routes de l’île de Beauté... À commencer par l’insulaire Jean-Mathieu Padovani dont les tracés ont souvent laissé les motards bouche bée. Sam Thomas et Marc Fontant, tandem varois à l’origine de ce Moto Tour Series, ont eu le nez creux en s’appuyant sur l’expérience et la connaissance du terrain de jeu du président de JMP Racing. Au point que pour un baptême du feu, entre pluie, brouillard et cagnard, les 70 engagés auront eu droit à toutes les spécialités corses. Des plus dures sous la gomme. Aux plus belles sous les papilles... Il y en a un, en revanche, qui n’a pas eu le temps de contempler sa terre. Thomas Verdoni (BMW), moniteur d’auto-école à Biguglia, n’a laissé que des miettes au peloton. L’artiste a tout simplement réalisé un grand chelem en dominant, du casque et des bottes, les 17 spéciales. Une performance XXL. Derrière, deux autres insulaires ferment le podium : Adrien Santoni (KTM Duka) et JeanFrançois Monti (BMW RR). C’est dire si les Corses sont restés maîtres en leur pays. On les attend désormais sur le continent ou en Tunisie. Marc Fontan : « Ce Moto Tour Series en Corse confirme l’intérêt des pilotes pour une formule courte et dense. Qui correspond à notre époque. Cette première édition a été un succès et a porté ses fruits. À u point que nous réfléchissons à un tour de Corse, un tout petit peu plus long. Pour n’oublier personne. »
Sam Thomas : « Le pari était osé mais il a été transformé ! Le Moto Tour Series a bel et bien vocation à s’importer, s’exporter et se développer. On réfléchit d’ailleurs à un tour de Corse sur quatre, cinq jours pour sillonner les routes du nord au sud et de l’est à l’ouest. Nous souhaitons poursuivre le développement de ce type d’épreuves et continuer à innover. Il faut faire rêver les pilotes de à ans. C’est pourquoi nous retournerons en Tunisie en avril . On a aussi été contacté par le Maroc et on n’oublie pas Toulon, avec une formule nouvelle... » Sam Thomas.