La Seyne : tout est mal qui finit mal...
Le FC La Seyne (FCLS) aurait-il gardé le... pire pour la fin ? Alors que le promu espérait encore se mêler à la lutte pour l’accession au début du mois, ses performances et résultats n’en terminent pas de se dégrader. S’ils avaient été victimes d’un scénario cruel devant l’US Cuers/Pierrefeu (2-2), auteur de l’égalisation dans les dernières secondes, si « le contenu n’avait tout de même pas été si mal » chez l’US Saint-Tropez (02), les hommes de Benoît Pansier ont livré une prestation « catastrophique » dimanche face à l’Ol. Saint-Maximin (1-2). Devant une formation occupant la 12e et antépénultième place... et ayant encaissé dix buts lors de ses quatre précédentes sorties, le 6e s’est « fait trimbaler » : «Iln’ya pas eu un joueur pour rattraper l’autre... C’est lamentable de rendre une copie comme ça, d’autant plus que, sur un match où nous n’avions pas la pression, nous aurions pu prendre du plaisir », déplore le technicien seynois. Au lieu de cela, le FCLS a pris un “pion” au bout d’un quart d’heure, à la suite d’une erreur de son gardien, qui a relâché un centre. Et La Seyne a encaissé un deuxième but en milieu de seconde mi-temps, sur un contre.
La colère de Benoît Pansier
Mais les malheurs des Seynois n’étaient pas finis. A cinq minutes du coup de sifflet final, ils manquaient un penalty... par un tireur qui n’avait pas été désigné par Benoît Pansier : « C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase » et a fait prématurément rejoindre les vestiaires au coach, «encolère », qui n’a donc pas assisté à la réduction du score de ses hommes, de toute façon anecdotique. Et il reste encore un match au FCLS, dans le cadre de la 26e et dernière journée, le 27 mai chez l’US Le Pradet : « Il faut attendre deux semaines pour rejouer... On verra bien qui sera motivé... ».