LA TOYA JACKSON « Partout dans le monde, l’amour pour Michael »
De passage à Cannes, La Toya Jackson, soeur aînée de Janet et du regretté roi de la pop, Michael, nous livre ses impressions sur son premier Festival et évoque le souvenir de son frère dont elle est très fière.
D ans la famille Jackson, La Toya est la soeur aînée de Janet et du regretté Michael, dont elle a longtemps proclamé que la disparition relevait du meurtre. Le passé, c’est le passé. La chanteuse se concentre sur le présent, tout en révérant ce cadet génial à la mémoire duquel La Toya dédie ses combats. Quelle relation entretenez-vous avec la France et le Festival de Cannes ? C’est une expérience merveilleuse. Je n’étais encore jamais venue, je m’amuse beaucoup et je rencontre énormément de gens. J’aime la France. J’ai travaillé durant toute une année au Moulin Rouge, à Paris. C’était en 1992. J’y repense sans arrêt : j’ai adoré faire ce show. Et ça ne me déplairait pas du tout de recommencer si j’en avais l’occasion. Que vous inspire la dévotion des fans de Michael Jackson, neuf ans après sa disparition ? C’est très émouvant de constater qu’il est aimé de tous, partout dans le monde. Pour moi, Michael était évidemment le meilleur artiste de notre époque. Dans le même temps, je dois dire que je vis comme un grand honneur cette marque d’admiration que lui témoignent tous ces jeunes gens qui reproduisent ses pas de danse et qui se donnent beaucoup de mal pour imiter sa gestuelle. C’est pour eux une façon de lui exprimer leur amour et leur reconnaissance. Bien sûr, c’est touchant pour moi qui suis sa soeur. Nous avons tous des sentiments mêlés, puisqu’il n’est plus avec nous. Mais il faut retenir le meilleur. Ce souvenir n’est pas écrasant quand on est soi-même une artiste ? Pas du tout. C’est fantastique. J’ai un immense respect pour ce que Michael représente dans le coeur des gens, c’est pour moi une véritable fierté.
Vous avez coécrit Reggae Night pour Jimmy Cliff. Comment est-ce arrivé ?
Par hasard. Je travaillais avec quelqu’un qui, comme moi, aimait beaucoup cette musique, et nous avons décidé de composer une chanson que, finalement, nous avons donnée à Jimmy. J’ai toujours adoré le reggae. Quand j’étais toute petite, je me rappelle que toute notre famille a rendu visite à Bob Marley, chez lui. Un grand souvenir.
« MON FRÈRE ÉTAIT LE MEILLEUR ARTISTE DE NOTRE ÉPOQUE. J’EN SUIS TRÈS FIÈRE. »