« Ce qu’on veut, c’est un trophée »
TOP (BARRAGES, TOULON - LYON, À HEURES AU STADE MAYOL ET SUR CANAL+) Mathieu Bastareaud compte sur l’expérience des phases finales des Toulonnais pour aborder de la meilleure des façons ce match couperet face à Lyon
Le capitaine toulonnais dort peu. Mais la pression des phases finales n’y est pour rien. « Je dors trois ou quatre heures par nuit. Là, peut-être que je vais en perdre une ou deux, mais ne vous inquiétez pas, j’ai l’habitude ! » Le trois-quarts centre n’en est pas, il est vrai, à ses premières phases finales... Le RCT non plus.
Mathieu, en cas de succès face à Lyon, le RCT jouerait sa septième demi-finale en Top ...
Tout ça, c’est pour les écrits. Nous, ce qu’on veut, c’est un trophée. Il nous reste trois semaines tous ensemble pour y arriver. On travaille tous pour ça.
Vous avez perdu plusieurs matches dans les dernières minutes cette saison. C’est un paramètre auquel vous pensez dans votre préparation ?
On a beaucoup parlé de ça. Dans les dix dernières
minutes, on doit faire preuve de plus de maîtrise. Nous avons assez d’expérience dans le groupe pour y arriver, pour gérer au mieux ces situations.
D’un autre côté, l’attaque du RCT a fait des merveilles...
On a toujours l’ambition de marquer beaucoup, tout en ayant à l’esprit l’envie de bien défendre. On sait
qu’on aura des occasions de marquer, mais peut-être pas tant que ça. Il faudra savoir être opportuniste, marquer aux bons moments car ce genre de match est souvent serré.
Est-ce que votre rôle de capitaine vous amène à plus prendre la parole à ce moment de la saison ?
Pour ce genre de match, je n’ai pas besoin de beaucoup parler. On est tous conscients de l’enjeu et de ce qui nous attend. Nous avons eu deux semaines pour nous préparer. Le danger est de jouer ce match avant, dans sa tête. Il ne faut donc pas en rajouter, perdre de l’énergie à beaucoup cogiter. On se prépare en conséquence tout simplement. On sait que ça se jouera au mental. Physiquement, on est au point. Nous n’avons pas eu de creux cette année sur ce plan. Mais ça ne sert à rien si derrière on n’assure pas...
Il vous sera difficile de surprendre le staff lyonnais et Mignoni au niveau du jeu...
Mignoni nous connaît bien, mais nous aussi, on le connaît ! Cela ne nous surprend pas de l’affronter à ce niveau. Quand il était à Toulon, il m’arrivait parfois de l’agacer. J’espère continuer demain (aujourd’hui, Ndlr). Après, on se concentre surtout sur nous, sur ce qu’on va mettre sur le terrain. On a travaillé toute la saison pour en arriver là, alors forcément il y a un peu de pression de la part des coaches, certains choix sont faits et il y aura des déçus. Mais nous sommes habitués à tout ça.
‘‘ Mignoni nous connait bien, mais nous aussi, on le connaît !