Ricciardo
Après avoir soulevé le trophée et répondu aux médias, le vainqueur de cette 76e bataille du rail est venu fêter la victoire sur la barge Red Bull. Avec la manière, s’il vous plaît!
Il y a eu un avant et un après. Soyons honnêtes, regarder les 78 tours du Grand Prix de la barge Red Bull ne fut guère galvanisant niveau ambiance. Les personnes accréditées semblaient davantage se délecter de l’open bar que des faits de course. Changement radical en toute fin de cette 76e bataille du rail. À une poignée de tours de la fin, alors que la victoire de Daniel Ricciardo était actée, le bateau est devenu the place to be. On y croisait un Nico Rosberg en pleine interview. Ou les acteurs phares de Game of Thrones traçant tout droit dans les salons privés de l’écurie au taureau ailé. Mais les héros de la fête, bloqués aux paddocks pour débriefer la course devant les médias, se faisaient désirer. Max Verstappen, malgré une remontada d’anthologie, arrivait le premier, le visage un brin fermé. À 18 heures pétantes, le cador de l’asphalte, Mister Daniel Ricciardo, déboulait en trombe. Montait quatre à quatre les escaliers pour rejoindre la piscine juchée sur le toit de barge. Des dizaines et dizaines de photographes étaient là, prêts à mitrailler. Mais aussi l’écurie au grand complet pour porter en triomphe le grand gagnant de cette bataille urbaine, trophée à la main. Des accolades, des larmes, des sourires, des cris… Pas de bulles de champagne pour fêter ça mais quelques gorgées de Red Bull. Marketing oblige. Puis, en bon showman, Daniel Ricciardo gratifiait l’assistance d’un saut de l’ange cocasse dans la piscine. Ou d’un énorme plat, au choix. Rejoint fissa fissa par les plus courageux de son staff. «Elle est glacée», avouera même le vainqueur en sortant. Lui, en tout cas, a été chaud bouillant sur le bitume.